Les éditions Artège viennent de publier un petit ouvrage de 68 pages. Sous le titre La Liturgie, mystère du salut, Mgr Guido Marini, Maître des célébrations liturgiques pontificales aborde plusieurs aspects de la pratique liturgique. Qui est exactement Mgr Marini ?
Né en 1965, il est Docteur en droit civil et canonique. Il vient du diocèse de Gênes et il est considéré comme un des héritiers du grand cardinal Siri. Depuis 2007, il occupe ses fonctions auprès du Souverain Pontife et il est évident pour tous que la qualité des cérémonies pontificales a globalement changé depuis son arrivée.
Son livre s’inscrit nettement dans le cadre de la « réforme de la réforme », une réforme encore timide, mais réelle cependant. Dans le premier chapitre, Mgr Marini rappelle ce qu’est la liturgie et souligne l’importance fondamentale à ce sujet de Mediator Dei du Pape Pie XII.
Il insiste également sur l’importance du respect des normes liturgiques. Dans un second chapitre, il évoque l’orientation de l’autel ou du célébrant, reprenant l’idée du cardinal Ratzinger d’une croix sur l’autel, le prêtre tourné vers l’assemblée, mais d’abord vers la croix, et les fidèles tournés vers la croix, mais voyant le prêtre. On sent bien qu’il s’agit d’un pis-aller, une manière de remettre doucement les choses en place. Il y a une sorte de timidité à ce sujet, même si l’analyse est forte. Timidité car l’orientation de l’autel est l’un des aspects les plus visibles de la réforme liturgique. « L’orientation vers le Seigneur doit donc être le fondement de la participation de tous à la liturgie » écrit à ce sujet Mgr Marini. Il insiste ensuite sur l’adoration qui se trouve dans la liturgie et développe également le sens d’une vraie participation des fidèles. Il défend enfin la spécifié de la musique sacrée et du chant grégorien. Alors que le terme de « réforme de la réforme » n’apparaît généralement pas dans les discours officiels, Mgr Marini le reprend et n’hésite pas à dire que la réforme de Vatican II dans son application n’a pas toujours été heureuse.
Préfacé par Mgr Centène, ce petit livre, facilement lisible et rapidement lu, mérite d’être largement diffusé. Il est également abordable puisque son prix de vente est de 6,90€. À commander par exemple auprès de l’éditeur.
« L’orientation vers le Seigneur doit donc être le fondement de la participation de tous à la liturgie ».
Excusez-moi mais l’orientation vers un point cardinal ou bien vers une croix ne sera jamais à la hauteur de l’orientation vers les vraies icônes du Dieu vivant, les vrais soeurs et frères du Seigneur que sont les femmes et les hommes qui célèbrent avec le prêtre la Sainte Messe ! Entre le visage de ma soeur ou de mon frère et tous les objets du monde, le choix est simple !
Vous oubliez, cher Erasme, que Notre Seigneur Jésus Christ est réellement et substantiellement présent dans l’hostie. C’est donc vers Lui d’abord que l’on se tourne.
Union de prière,
Jean Hermesse
Erasmus : lisez s’il vous plaît les livres de Mgr Gamber et du Cardinal Ratzinger (Esprit de la liturgie) et vous comprendrez le sens de l’orientation de la prière eucharistique tant chez les latins que ches les orientaux.
Merci.
Je lis mais ne suis point convaincu !
Le Célèbrant est tourné vers la Croix,pour Offrir le Saint Sacrifice.
Aucun texte Conciliaire fait état de Célèbrer “façe Au Peuple”.
Toutefois comme le St Père, qui Célèbre face aux Fidèles l’Autel doit Recevoir,le Crucifix Central et les (6) Chandeliers Obligatoires.
Il n’en reste pas moins que le Prêtre tourné vers l’Orient est plus Logique.
Toute la partie (Liturgie de la Parole) ,étant bien sur façe Au Peuple,mais le Kyrié et le Gloria Impose au Célébrant de
se tourné à nouveau vers l’Orient.
Ce qui n’est encore que souhaité par Benoit XVI, non (sans difficultés) va devenir très Probablement si DIEU lui prête vie une Obligation pour TOUS.
Après des décénnies de fantaisies il est urgent d’Offrir a DIEU un Culte Digne de Beauté avec un Sens Oh combien du SACRE.
Erasmus Minor, à vous lire on se demande si vous croyez à l’incarnation. Seriez-vous cathare que vous niez aussi radicalement notre corporéité?