Loin des manifestations des grévistes, l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre (ICRSP) est descendu dans les rues de Lisieux lors de son pèlerinage annuel pour les vocations du mois d’octobre. Impossible de vous montrer les photos de cet événement, mais on pourra aller les voir sur le site de l’ICRSP. La messe fut célébrée par Mgr Schneider avec un grand concours de membres de l’ICRSP, chanoines, séminaristes, religieuses et laïcs dont beaucoup d’enfants.
On verra aussi sur le site de l’Institut un appel à l’aide des Sœurs adoratrices confrontées à l’obligation de mise aux normes italiennes et européennes de l’installation sanitaire qui date du… XVIIIe siècle. Dans un délai de deux mois, elles doivent donc réunir une somme de 40 000 euros sous peine de menace d’expulsion des bâtiments.
À propos des religieuses de l’ICRSP, signalons également que le 2 octobre dernier a eu lieu la prise d’habit de trois sœurs en présence du cardinal Antonio Canizarès Llovera, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Là aussi, on trouvera les photographies de cet événement sur le site des sœurs (ICI)
Loin dans l’esprit mais pas exactement dans les faits car la manifestation des grévistes et le long cortège avec banderoles, hauts parleurs, commençaient a se former sur la place centrale où se trouve la cathédrale, à l’heure du début de la messe pontificale. Les murs épais et les chants et l’orgue ont pu couvrir sans problème les bruits extérieurs des musiques et discours amplifiés par les hors parleurs des leaders syndicaux et des manifestants qui se sont ensuite dirigés vers d’autres lieux.
La longue procession des pèlerins de l’ICRSP avec Mgr Schneider en tête s’est ensuite dirigée vers la Basilique Ste Thérèse, en début d’après-midi. Les manifestants du matin étaient rentrés chez eux. Ce qui ne veut pas forcément dire que certains n’ont pas pu aller mettre un cierge à la petite Ste Thérèse, si ce n’est ce jour-là, ce sera peut-être plus tard.
Mais c’est vrai que pour la police, il y a eu deux déclarations en préfecture, pour des mouvements sur la voie publique, en ce magnifique jour de pèlerinage du 16 octobre 2010, en la petite ville normande de Lisieux.
Mgr Schneider est certainement un évêque consciencieux, honnête et droit. Son livre “Dominus est” en témoigne. Mais, alors que dans cet ouvrage il insiste avec une poignante piété sur l’importance de ne pas laisser se perdre la moindre perle précieuse (parcelle eucharistique consacrée), pourquoi ne tient-il pas le pouce et l’index joints jusqu’aux ablutions? Sur ces photos, on voit clairement qu’il tient le ciboire à pleine main: http://www.icrsp.org/IMAGES-APOSTOLATS/IMAGES-2010/Gricigliano/Lisieux/Mess-Pontificale/Messe-pontificale.htm
Cette entorse aux rubrique “tridentines” est sans doute due à l’habitude des non-rubriques du novus ordo. Dommage… Voilà “l’influence réciproque des deux formes du rite romain” qui s’exerce dans le mauvais sens. Et pourtant chez un excellent évêque, particulièrement conscient du problème de la perte de parcelles.