Lors de la Messe du soir célébrée dimanche 26 septembre en l’église de la paroisse Notre-Dame du Travail (Paris, XIVe), le célébrant a annoncé que désormais elle serait célébrée tous les dimanches à 18 h selon la « forme extraordinaire », alors qu’elle n’était jusqu’ici célébrée que trois dimanches successifs selon la « forme extraordinaire », le quatrième étant réservé à une célébration en « forme ordinaire » (mais face au Seigneur, en latin et grégorien). Une décision prise par le curé de la paroisse, l’abbé François Potez, ancien curé de Saint-Eugène Sainte-Cécile à Paris.
Toutefois, il a bien été précisé aux fidèles que la « forme ordinaire » sera conservé pour les Messes du soir pour les solennités : par exemple, jusqu’à la fin de l’année civile, la Toussaint et le jour de Noël. C’est donc un progrès relatif et qui sera sans doute utile pour reconstituer un « groupe stable », le groupe initial, constitué à l’automne 2007, s’étant quelque peu disloqué du fait de la décision du curé de cette alternance 3/1 et alternance d’ailleurs à « géométrie variable »…
Je suis heureux d’annoncer cette nouvelle en exclusivité aux lecteurs de ce blog qui sont donc mieux informés que les lecteurs de Messes Info (service officiel de la conférence épiscopale) qui, après avoir systématiquement annoncé cette Messe de Notre-Dame du Travail comme étant « Paul VI, latin », vient de modifier en « latin », sans préciser de quel Missel il s’agit…
Ceux qui disent que les évêques de France sont en train d’appliquer maintenant le motu proprio de 1988 font erreur: à ce genre d’exemples, on se rend compte qu’on n’en est pas encore à “l’application large et généreuse”. En fait, c’est 1984 qui est mis en pratique. 26 ans plus tard…