L’hebdomadaire catholique de la famille propose sur son site un sondage concernant l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum (photo).
Il complète cette enquête par un entretien avec l’abbé Matthieu Rougé, curé de la paroisse Sainte-Clotilde à Paris qui célèbre une fois par semaine (mais pas le dimanche) la messe selon la forme traditionnelle. Il se dit sensible au fait que les demandeurs ont souhaité que ce soit lui qui célèbre et non un prêtre extérieur. Il estime que
« Une fois habitué, on y trouve (dans l’ancien rite, ndlr) des qualités de recueillement et de structuration de la prière qui sont bienfaisantes ».
Contrairement à l’image répandue d’un risque de perturbation, l’abbé Rougé constate également :
« D’abord, j’ai été vraiment touché que tout cela se passe très simplement et paisiblement. Les personnes qui viennent à cette messe se sentent partie prenante de la communauté paroissiale et assistent volontiers à la messe selon la forme ordinaire._Et puis certains paroissiens, que je ne voyais pas tellement, y ont pris des engagements. Même s’ils continuent à aller à la messe selon l’ancien missel ailleurs le dimanche, il est important qu’ils se sentent chez eux dans leur paroisse territoriale. »
Alors, encore un effort, et ils viendront le dimanche aussi pour la messe traditionnelle dans leur paroisse…