Il s’agit tout simplement de la nouvelle page en japonais qui se trouve sur le site de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre (ICRSP). Ne parlant absolument pas cette langue, je suis bien en peine de traduire ces phrases. Mais en cliquant dessus, elles vous mènent à une présentation de l’Institut ou à son site américain, comme le montre l’exemple ci-dessous.
Oui, la version japonaise du site de l’ICRSP a ete faite par le chanoine Ueda, le seul pretre japonais de cet institut. La version japonaise du site est un bon reflet de l’institut.
C’est d’ailleurs le chanoine Ueda lui qui a celebre mon mariage. Le Japon a besoin de beaucoup de prieres: au temps des persecutions, le sang des martyrs fut une semence de chretiens mais depuis que le Japon est devenu un democratie pluraliste, le sel du christianisme s’est affadi, les catholiques nippons sont en etat de schisme vituel (entre autres par le fait que les clercs japonais ne lisent plus le latin et sont donc quasiment coupes de tout ce qui precede Vatican II. Par ailleurs, en japonais, les noms etrangers s’ecrivent en katakanas, un syllabaire reserve presque exclusivement a cet usage. Ainsi, dans un texte biblique ou liturgique, la profusion de katakanas saute aux yeux et signale ce texte comme venant de l’exterieur de l’archipel. Ce qui, dans un pays insulaire (et archi-insulaire dan les mentalites) est une feltrissure. Cette simple apparence visuelle designe aux yeux des Japonais le christianisme comme une religion d’etrangers. Dans ces conditions, comment realiser une veritable acculturation? Commment faire decouvrir le Christ a ce pays, pour lequel saint Francois-Xavier a tant prie?…