Comme plusieurs lecteurs me l’ont fait remarqué – un très grand merci à eux et à leur vigilance – Mgr Filoni n’ira pas à New York tout simplement parce qu’un autre
prélat a déjà été nommé à ce poste. J’ai repris un peu trop vite le tuyau crevé de Golias, même si l’essentiel de mon propos ne portait pas sur ce départ du Substitut.
À propos de Mgr Filoni, sur son site Item, l’abbé Aulagnier opère un rapprochement intéressant que je reproduits ci-dessous :
« j’ajouterai que Mgr Re, avant d’être préfet de la Congrégation des Evêques, fut lui aussi Substitut de la Secrétairerie d’Etat, chargé des
affaires générales. Il était lui aussi très opposé, à cette époque, à la messe dite de saint Pie V. Il faut se rappeler l’échange de lettres entre Mgr Re et M de Saventhem, président honoraire
d’Una Voce. Cette correspondance fut publiée par Christophe Geffroy et Philippe Maxence dans leur livre “Enquête sur la messe traditionnelle”. Mgr Re répondait à M. de Saventhem au sujet
de la messe tridentine : “Par le Motu Proprio Ecclesia Dei l’usage du missel romain approuvé en 1962 a été concédé à certaines conditions. Les diverses dispositions prises depuis 1984 (
NB: il s’agit de la lettre Quattuor abhinc annos de 1984) avait pour but de faciliter la vie ecclésiale d’un certain nombre de fidèles, sans perénniser pour autant les formes litrugiques
antérieures. La loi générale demeure l’usage du rite rénové depuis le Concile, alors que l’usage du rite antérieur relève actuellement de privilèges qui doivent garder le caractères
d’exceptions”.
On doit dire qu’une telle réponse ne révèle pas un grand enthousiasme pour l’ancienne messe! Certains évêques restent accrochés eux aussi aux
dispositions de la lettre de 1984. Beaucoup s’y accrochent encore … Ceux-là ne veulent pas voir que Benoît XVI a dépassé cette législation par son Motu Proprio Summorum Pontificum.
Dans leur peu d’enthousisme à suivre la pensée de Benoît XVI, ceux-là, encore, sont injustes. Mais ils vont être dépassés par la base… Ils devraient bien y réfléchir un peu. Je peux vous
donner des noms. Allez demander à Mgr Hippolyte Simon, l’archevêque de Clermont… Vous serez convaincu que je n’invente rien. Mais il sera bien capable de vous dire qu’il obéit
rigoureusement au pape. »