C’est aujourd’hui que se déroule l’assemblée générale de la branche française d’Una Voce, avec une messe célébrée à Notre-Dame du Lys (petite chapelle), à 11h00,
par l’abbé Vincent Baumann, de l’institut du Bon Pasteur.
L’A.G. proprement dite débutera à 14h00 et sera suivie pour les administrateurs, d’une réunion du Conseil d’administration.
Sur son site, l’association publie ce bref historique :
« Una Voce : ces deux mots latins signifient d’une seule voix et figurent à la fin de la Préface de la Sainte Trinité, celle de tous les dimanches de l’année
(sauf les fêtes).
L’association se propose en effet, selon l’article 1 de ses statuts, de « sauvegarder et de développer la liturgie latine, le chant grégorien et l’art sacré dans le
sein de l’Église catholique romaine ». Elle entend ainsi aider les fidèles catholiques à chanter ensemble, d’une seule voix, dans la langue universelle de l’Église, le latin, et avec le chant
propre de l’Église, le grégorien, en union avec les fidèles du monde entier et avec tous ceux qui nous ont précédés. Sans doute n’êtes-vous pas satisfait par la liturgie actuelle de nos
paroisses, le bavardage incessant, la perte de caractère sacré, l’abandon d’un patrimoine d’une richesse et d’une beauté incomparables…
L’initiative de la fondation d’Una Voce revient à Georges Cerbelaud-Salagnac et à sa femme Bernadette Lécureux, chartiste, auteur de l’ouvrage « Le latin, langue de
l’Église » (Pierre Téqui, éditeur). C’est le 19 décembre 1964 que fut créée Una Voce, en la crypte de l’église Saint-Charles de Monceau, à Paris.
L’association toujours bien vivante, par l’intermédiaire notamment de ses sections locales, a encouragé la fidélité au patrimoine latin et musical de l’Église qu’elle a stimulé et fait
connaître par des conférences, par des congrès, par des sessions grégoriennes en liaison avec la Schola Saint-Grégoire du Mans et avec le Centre Grégorien Saint Pie X. Dans son comité de
direction et dans son conseil d’administration, Una Voce a toujours compté des musiciens et non des moindres : Amédée de Vallombrosa, maître de chapelle de Saint- Eustache à Paris, le grand
compositeur Maurice Duruflé et bien sûr Henri Sauguet qui « régna » vingt ans durant sur l’association
et la fit connaître. »