La presse regorge d’articles consacrés à l’émission des Infiltrés consacrée aux liens entre « l’extrême-droite » et les traditionalistes. S’il apparaît clairement
que les deux cibles visées sont le Pape et l’existence des écoles libres hors contrat, les premières atteintes sont le groupe politique Dies Iræ, le Cours Saint-Projet et l’Institut du
Bon-Pasteur. Le quotidien de la région bordelaise, Sud-Ouest semble être le seul à avoir interrogé les accusés, ne se contentant pas du discours des accusateurs. On pourra ainsi lire ICI un entretien avec Thomas Rivière, président de l’association Education Populaire
Saint-Projet.
Un autre article de ce journal – LÀ – indique que le
Parquet a engagé des poursuites mais qu’il risque de butter sur un problème : la qualification des propos : « Mais pour choquants que soient les propos tenus pendant le film, leur qualification
pourrait constituer un véritable casse-tête, du fait qu’ils sont tenus au sein de sphères privées, et enregistrés sans l’accord des personnes. À ce titre, ils pourraient difficilement
s’apparenter à des déclarations tombant sous le coup du délit de presse. »