On parle beaucoup de « réforme de la réforme », concept lancé par le cardinal Joseph Ratzinger, mais qui tarde, sous le Pape Benoît XVI, a trouvé une
concrétisation. J’ai rapporté hier l’analyse de Roger
le Masne qui au sein des « Amis de l’abbé Jean Carmignac » travaille à l’amélioration des traductions des textes liturgiques en vigueur dans la forme ordinaire.
Mais la « réforme de la réforme » doit-elle se limiter à de meilleures traductions, certes nécessaires, et à des attitudes plus conformes avec l’action sacré qui se
déroule pendant la messe (elles-mêmes très nécessaires) ?
Ne peut-on aller plus loin, sans trop bousculer l’ordonnancement actuel ?
On sait, par exemple, que l’abbé Claude Barthe a déjà émis des propositions dans ses ouvrages ou ses articles. Il préparerait même un livre sur le sujet.
M’inspirant de ses travaux, il me semble que cinq pistes pourraient être mises en place assez facilement :
1°) utilisation du latin, en tout ou partie, notamment pour éviter les traductions hérétiques du Credo par exemple (de même nature) ;
2°) orientation de l’autel vers Dieu ;
3°) utilisation du canon romain dit prière eucharistique n°1 ;
4°) utilisation de la prière d’offertoire ;
5°) communion sur la langue.
Des prêtres ici ou là ont déjà mis en œuvre certaines de ces pistes. Si l’autorité les avalisait, sans même les rendre obligatoires, elle dégagerait un espace de
liberté qui permettrait de retrouver l’esprit de la liturgie. Selon le titre d’un livre d’un certain Joseph Ratzinger…