Si vous n’êtes pas abonnés à Monde et Vie, courez vite chez votre marchand de journaux car le
dernier numéro est l’un de ceux que l’on s’arrache et qu’on lit avec avidité. Outre les rubriques habituelles et un dossier sur les retraites, il contient plusieurs pages d’entretiens avec les
accusés du tribunal des Infiltrés, à savoir le président de Dies Iræ, le président de l’école Saint-Projet et le supérieur de l’Institut du Bon-Pasteur.
Trois accusés auxquels Monde et Vie donne la parole pour rétablir la balance de l’équité en faveur de ceux qui seront traînés dans la boue mardi prochain,
à la faveur de la diffusion du reportage et du débat organisé par Pujadas.
Le président de Dies Iræ, Fabrice Sorlin, résume bien la situation quand il déclare : « Seul but de l’opération : flinguer le Pape et l’Eglise une
nouvelle fois, hier avec les affaires de pédophilie, aujourd’hui avec les catholiques traditionalistes, demain… »
Le président de l’école Saint-Projet explique pourquoi il a accueilli celui qui s’est avéré être un infiltré : « Le dénommé Mathieu Maye est
effectivement venu à l’école, se proposant pour aider à surveiller l’étude du soir. Sa présence à l’école a été très brève cependant. Il était candidat au baptême, il s’est proposé pour rendre
service. Une école comme la nôtre repose sur la confiance, bien plus que sur de la suspicion permanente. »
Sur l’accusation d’antisémitisme, l’abbé Laguérie s’explique franchement : « Me faire passer pour un raciste ou un antisémite devrait prendre du temps
! On n’a qu’à lire mes écrits lors de l’affaire Williamson pour s’en convaincre. Ma famille a sauvé quatre juifs de la mort et des camps en les hébergeant pendant toute la guerre dans notre
maison, et j’en suis fier. Le seul raciste et antisémite dans cette affaire, c’est l’Infiltré utilisé à dessein par le producteur: il devra en répondre devant la Justice de Dieu et la justice des
hommes. »