Le 6 avril dernier, le site des Inrocks publie un article sur Les Infiltrés, l’émission de Pujadas. Le titre est sans ambiguïté : « Polémique sur « Les infiltrés », devenus auxiliaires de
police »
L’article consiste en une explication du problème posé par la dénonciation des pédophiles après les avoir infiltrés pour le compte d’une émission de télévision. En
fin d’article, un intertitre stipule :
« Journaliste ou policier, il faut choisir »
Le 2O avril, le même site publie un nouvel
article sur la même émission. Cette fois-ci le sujet est différent : il concerne les catholiques traditionalistes et leurs supposées accointances avec une extrême-droite
antisémite.
Là, le ton change.
Les méthodes jugées ignobles contre la pédophilie sont considérées comme normales contre les catholiques traditionalistes : « Si Les infiltrés avaient
perdu leurs lettres de noblesse après que des journalistes ont donné leurs sources pédophiles à la police, ils
démontrent ici l’intérêt de la caméra cachée devant le double discours. »
Autrement dit, tout est permis contre les catholiques traditionalistes.
Pourquoi ?
Tout simplement parce qu’ils sont catholiques et traditionalistes.
Alors que ce reportage repose sur une volonté d’associer le catholicisme et l’extrême-droite, le site des Inrocks se scandalise qu’une « campagne de
dénigrement est lancée depuis plusieurs jours » contre cette émission. Ce que les branchouilles appellent « campagne de dénigrement » est en fait une campagne de défense contre
l’amalgame.
Non seulement, il faut dénoncer les cathos.
Non seulement, il faut condamner les cathos.
Mais, en plus, il faut que les cathos se taisent.