Alors que le Pape Benoît XVI est attaqué de toutes parts au sujet des scandales des prêtres pédophiles, Hans Küng, le théologien hérétique, y va de son petit
couplet. Et ce d’autant plus facilement qu’il a les faveurs des médias bien décidés à en découdre avec l’institution ecclésiale et avec la papauté.
Avec Hans Küng, aussi vieux que les hérésies qu’il professe – ce qui n’est pas peu dire –, les médias ont donc un sujet de choix, une « première pièce »
comme on dit en boucherie. Bien loin d’être aussi précis qu’un artisan, le boucher Küng y va à grand coup, bavant de dépit contre une papauté qui ne veut pas abdiquer complètement devant les
droits de l’homme.
Contre Benoît XVI, Küng n’a aucun arguement. Il ne professe pas ; il profère. Des insultes et une bouillie d’affirmations gratuites.
Le prétexte, c’est, bien sûr, le scandale des prêtres accusés de crimes sexuelles que les progressistes à la mode küngnienne feignent de découvrir maintenant en se
montrant scandalisés devant ce qui n’est, au fond, que le résultat de leurs idées en matière de libération des mœurs et de christianisme ouvert sur toutes les expériences nécessaires à
l’épanouissement de l’Homme…
Mais, dans l’entretien qu’il vient d’accorder au Point (25 mars 2010, pp. 102-103) Küng ne cache pas que c’est au fond autre chose qui le répugne dans le
pontificat actuel.
Le sujet de son agacement ?
Tout simplement l’acte de justice envers la messe traditionnelle. Cela la dictature libérale et progressiste ne peut l’accepter :
« Beaucoup de catholiques ont été choqués par son décret médiéval sur la messe en latin et par l’accueil que le Vatican a réservé aux évêques
schismatiques. Comment peut-on accepter que le pape aille contre Vatican II ? »
Et comment peut-on accepter que Hans Küng dise des c…….. ?
Théologien et professeur, le boucher Küng devrait par habitude professionnelle – on pourrait dire habitus, mais il s’agit d’une vertu – savoir distinguer
et employer le vocabulaire adéquat. Choisir les mots qui convient, avec précision, c’est ce que l’on demande à un élève de sixième.
D’un côté, on reproche à la messe traditionnelle d’être « tridentine », de l’autre Küng le boucher des mots et des concepts parle de « décret
médiéval ».
D’un côté, on affirme que la messe de Paul VI peut aussi se dire en latin même si elle a été pensée en vernaculaire ; de l’autre, le spécialiste
auto-proclamé de Vatican II parle de la messe de saint Pie V comme de la « messe en latin ».
D’un côté, on réaffirme Vatican II ; de l’autre le boucher Küng découpe le concile en morceau au point d’oublier que Sacrosanctum Concilium
préserve normalement la messe en latin, le chant grégorien, les rites existants et que s’il a débouché sur un nouveau rite, c’est plutôt celui de 1965 ?
En fait, le boucher Küng veut jouer au docteur alors qu’il est le malade. Ses obsessions lui ont bousculé l’esprit.