« Il faut le dire et le répéter : à Paris, le Motu Proprio de 2007 n’est pas appliqué.
Depuis l’entrée en vigueur du Motu Proprio le 14 septembre 2007, seules deux célébrations dominicales dans la forme extraordinaire du rite romain ont été mises en place à Paris et encore à des
horaires non familiaux, marginaux et marginalisants ! (12 h 15 à Ste Jeanne de Chantal dans le 16ème et 18 h 30 seulement 3 dimanches par mois à Notre-Dame du Travail dans le 14ème et cela après
plus d’un an de pressions peu dignes et de brimades du curé de Saint Pierre de Montrouge pour tenter de faire cesser la demande et de briser – sans succès – la dynamique du groupe naissant). Et
malgré cela, ces petits confettis concédés montrent que le public intéressé est largement local et paroissial, qui montre macroscopiquement ce que pourrait être l’application du Motu Proprio à
Paris.
Deux ans et demi après l’entrée en vigueur du Motu Proprio de Benoît XVI, malgré des dizaines de demandes respectueuses, solides et légitimes dans les paroisses parisiennes, voilà le bilan
éloquent du Cardinal archevêque de Paris, Président de la Conférence épiscopale de France. Voir notamment lettres de Paix Liturgique n° 208 et 204.
Le responsable de cet apartheid liturgique et de cette opposition au Pape, le Cardinal Vingt Trois, ne se prive d’ailleurs pas de dire en privé qu’il a donné des instructions à ses curés pour
empêcher l’application du Motu Proprio de Benoît XVI (voir dans notre lettre 208 les confidences du Cardinal Vingt-trois au Père Chauvet). »
On lira avec intérêt la suite (ICI) et notamment le rapport sur le groupe de demandeurs du XIIe arrondissement.