Extraits :
« La Paix Liturgique, une attente universelle
Fondateur du MJCF au sortir du concile Vatican II et de Mai 1968, puis créateur d’Oremus en 1990, Christian
Marquant est aujourd’hui le président de Paix Liturgique. Née au début des années 2000 dans le diocèse de Nanterre, Paix Liturgique œuvre à l’application des dispositions pontificales
en faveur de la messe traditionnelle. A la veille d’une année qui marquera la fin de la période prévue pour évaluer ce qu’il est convenu désormais d’appeler la « forme extraordinaire du rite
romain », il nous a semblé intéressant de faire le point avec son président sur l’action de Paix Liturgique.
— Christian Marquant, que représente Paix Liturgique aujourd’hui ?
— Depuis son apparition, Paix Liturgique a beaucoup évolué. Sur la méthode et les moyens employés en tout cas. Car sur le fond, c’est toujours le désir d‘œuvrer à la réconciliation et à l’unité
de l’Eglise qui nous anime.
Aujourd’hui, Paix Liturgique c’est avant tout une lettre d’information hebdomadaire sur internet. Une lettre qui touche plus de 300 000 personnes dans sa version française et environ 90 000
destinataires dans ses différentes versions étrangères, ce qui implique un gros travail de gestion des fichiers et du courrier.
Pour autant, nous n’avons pas perdu notre goût pour la présence sur le terrain. Disons simplement que nous nous sommes adaptés au climat rasséréné qui prévaut depuis que s’est ouvert le
pontificat de Benoît XVI. Plutôt que d’interpeller spectaculairement tel ou tel évêque, avec une spontanéité qui nous a parfois été reprochée, nous allons désormais à la rencontre des fidèles et
du clergé à l’entrée des messes, en distribuant depuis mars dernier un formulaire d’enquête au sujet de la liturgie. Nous en sommes actuellement, grâce à l’inlassable effort de nos bénévoles –
qu’ils soient ici remerciés et félicités pour leur indispensable contribution –, à 300 000 exemplaires diffusés. »
On peut lire la suite dans Présent, dans les kiosques ce samedi ou sur le site du journal.