Paix liturgique a fait réaliser un sondage sur l’application du Motu proprio dans le diocèse de Versailles. «
Ce sondage a été réalisé auprès d’un échantillon de 703 personnes représentatives de la population de 18 ans et plus des Yvelines. La
représentativité a été obtenue par la méthode des quotas : arrondissements, cantons, sexe et âge. Les autres caractéristiques (pratique religieuse, profession) ont été recueillies de façon
aléatoire. La passation des enquêtes a été effectuée par téléphone du 30 novembre 2009 au 8 décembre 2009. Les appels et les enquêtes ont été passés entre 16 h et 20 h afin de toucher la plus
grande variété de personnes. Les 703 personnes interrogées ont ensuite été filtrées par une question « Vous considérez-vous comme catholique ? » qui a permis de sélectionner 425
interviewé(e)s se déclarant catholiques. Les résultats ci-après sont ceux donnés par la base se considérant comme catholique.
Voici les résultats de ce sondage auprès des Yvelinois se considérant comme catholiques.
Question : Assistez vous à la messe ?
Réponse : Chaque semaine : 26,4 %
1 ou 2 fois par
mois : 9,8 %
Pour les grandes
fêtes : 10,7 %
Occasionnellement
(mariages…) : 45,1 %
Jamais : 7,4
%
NSPP : 0,6
%
Question : Considéreriez-vous comme normal ou pas normal si les 2 formes liturgiques devaient être célébrées
régulièrement dans VOTRE paroisse ?
Réponse : Normal : 60,1 %
Pas normal : 21,1
%
NSPP : 18,9
%
Question : Si la messe était célébrée en latin et grégorien sous sa forme extraordinaire dans VOTRE paroisse, sans
se substituer à celle dite ordinaire en français, y assisteriez vous ?
Réponse : Chaque semaine : 34 % (base : catholiques pratiquants)
1 ou 2 fois par
mois : 16,3 %
Pour les grandes
fêtes : 6,6 %
Occasionnellement : 14,6 %
Jamais :
25,6 %
Malgré de nombreuses demandes, le refus de l’évêque de Versailles, qui exerce une véritable pression sur ses curés conduit à séparer les catholiques (voir le cas de Montfort-l’Amaury), là où le
motu proprio voulait faire œuvre de paix. iDans le diocèse de Versailles, «il existe en réalité pour l’instant une inertie (pour éviter de parler d’opposition) très difficile à comprendre en ce
qui concerne l’application du Motu Proprio de Benoît XVI de la part de l’évêque et de la plupart de ses curés : pour l’essentiel, ce sont des lieux de culte accordés selon les conditions du Motu
Proprio de 1988, par son prédécesseur (5 lieux dominicaux, auxquels Mgr Aumonier a ajouté 2 nouveaux lieux) ; et en vertu du dernier Motu Proprio, une messe paroissiale mensuelle à Rambouillet.
»