Le bras de fer entre l’évêque d’Évreux et l’abbé Michel, curé de Thiberville, se poursuit. Hier soir, l’édition de Haute-Normandie du 19/20 de France 3 s’est
ouverte sur cette affaire. Les téléspectateurs ont pu entendre les explications de l’évêque, celles de l’abbé Michel et les réactions des élus locaux. On peut voir ou revoir ce Journel sur le
site de France 3 :
ICI.
S’il est difficile de se faire une idée précise des motivations réelles de Mgr d’Évreux, une question se pose : à l’heure où les prêtres manquent et que certaines paroisses deviennent désertes,
est-il absolument nécessaire de suivre la règle (le règlement, devrait-on dire) qui veut qu’un curé de paroisse soit obligatoirement déplacé au bout d’une certaine période (neuf ans en France) ?
La situation actuelle n’oblige-t-elle pas à un jugement prudentiel qui entraîne une prise de décision en fonction d’une situation bien précise et non en plaquant des dispositifs
d’administration ecclésiastique (qui ne sont donc pas de droit divin) ? Certes, une paroisse n’est pas la propriété d’un curé. Mais, en même temps, celui-ci est comptable des âmes qui lui sont confiées. Ne
devrait-on pas lui permettre d’achever son travail, qui de plus, entre dans les perspectives de Benoit XVI ?
Au regard de ces questions, que je pense de bon sens, on en vient à s’interroger sur les motivations réelles de l’évêque d’Évreux. S’agit-il, au fond, de casser un curé, jugé trop favorable à la
messe selon le rite traditionnel et à l’entente avec les catholiques de Tradition ? Car, outre la durée de sa présence à Thiberville, l’abbé Michel célèbre depuis des années maintenant une messe
de Saint-Pie V et a cherché les moyens concrets de l’apaisement avec la Fraternité Saint-Pie X, après l’affaire du Chamblac où la mort du célèbre abbé Quentin Montgomery Wright, qui fut curé de Chamblac, de 1956 à 1996, et qui avait en estime l’abbé Michel, avait donné lieu à la disparition de la
messe traditionnelle et à un combat entre l’évêque d’Évreux et la Fraternité Saint-Pie X, représentée alors par l’abbé Aulagnier.
Oui, quelles sont les motivations réelles de l’évêque d’Évreux ?
ouverte sur cette affaire. Les téléspectateurs ont pu entendre les explications de l’évêque, celles de l’abbé Michel et les réactions des élus locaux. On peut voir ou revoir ce Journel sur le
site de France 3 :
ICI.
S’il est difficile de se faire une idée précise des motivations réelles de Mgr d’Évreux, une question se pose : à l’heure où les prêtres manquent et que certaines paroisses deviennent désertes,
est-il absolument nécessaire de suivre la règle (le règlement, devrait-on dire) qui veut qu’un curé de paroisse soit obligatoirement déplacé au bout d’une certaine période (neuf ans en France) ?
La situation actuelle n’oblige-t-elle pas à un jugement prudentiel qui entraîne une prise de décision en fonction d’une situation bien précise et non en plaquant des dispositifs
d’administration ecclésiastique (qui ne sont donc pas de droit divin) ? Certes, une paroisse n’est pas la propriété d’un curé. Mais, en même temps, celui-ci est comptable des âmes qui lui sont confiées. Ne
devrait-on pas lui permettre d’achever son travail, qui de plus, entre dans les perspectives de Benoit XVI ?
Au regard de ces questions, que je pense de bon sens, on en vient à s’interroger sur les motivations réelles de l’évêque d’Évreux. S’agit-il, au fond, de casser un curé, jugé trop favorable à la
messe selon le rite traditionnel et à l’entente avec les catholiques de Tradition ? Car, outre la durée de sa présence à Thiberville, l’abbé Michel célèbre depuis des années maintenant une messe
de Saint-Pie V et a cherché les moyens concrets de l’apaisement avec la Fraternité Saint-Pie X, après l’affaire du Chamblac où la mort du célèbre abbé Quentin Montgomery Wright, qui fut curé de Chamblac, de 1956 à 1996, et qui avait en estime l’abbé Michel, avait donné lieu à la disparition de la
messe traditionnelle et à un combat entre l’évêque d’Évreux et la Fraternité Saint-Pie X, représentée alors par l’abbé Aulagnier.
Oui, quelles sont les motivations réelles de l’évêque d’Évreux ?