La règle élémentaire du journalisme consiste à citer ses sources quand elles sont publiques. Dans un récent Post, reprenant une information de Maximilien Bernard et de son remarquable blog Perepiscopus concernant Mgr Raffin, je l’ai complétée par une longue citation de Mgr Raffin,
expliquant – selui lui – combien le missel de Paul VI est plus traditionnel que le Missel tridentin. Ce texte, je l’avais repris de l’intervention de Mgr Raffin publiée dans l’Homme
Nouveau, le bimensuel animé aujourd’hui par Denis Sureau et Philippe Maxence. Ce texte a été réuni avec d’autres dans le livre Enquête sur l’Esprit de la liturgie (éditions de
l’Homme Nouveau). Un texte recopié, avec patience et par mes petits doigts sur mon clavier.
Or, je découvre que Christian Terras en personne, animateur de Golias, revue que je cite quand je reproduis
ses informations, a tout bonnement repris une partie de ce texte sans en citer la source première (le livre de l’Homme Nouveau) ni la source seconde (votre serviteur). Le passage
cité par Christian Terras est celui-ci :
« Selon lui “à ressasser les mérites du Missel tridentin on risque d’oublier la plus grande plénitude que nous a apportée le Missel romain dit de Paul VI (…)
N’en déplaise aux partisans de la liturgie tridentine, je suis heureux de la disparition des prières d’‘offertoire’ dont je suis en mesure de démontrer le caractère hétéroclite et qui ne forment
un ensemble cohérent que dans la tête de ceux qui ignorent la formation de ‘l’offertoire’ du missel tridentin. Ces prières ont été introduites vers la fin du XIIe siècle, alors que l’on ne se
contentait plus d’un rite simple, mais elles ne font nullement partie du rite romain originel” »
Pour plus de clarté, je reproduis ci-dessous la photographie du texte publié sur ce blog, suivi de la photographie du texte publié sur le site de
Golias.
Le texte de Golias…
Et pour que les choses soient vraiment claires : voici la date à laquelle Christian Terras a publié son texte
:
et la date à laquelle j’ai publié le mien :
Naguère, on disait que la politesse était l’apanage des rois. Comme nous sommes en démocratie (système défendu par Golias), nous sommes censés être tous
rois, donc tous polis. On peut ne pas partager un combat et respecter ses adversaires. C’est notre cas. Nous demandons à Christian Terras et à Golias de réparer leur manque de
politesse.