Le blog Perepiscopus annonce que Mgr de Langres dément ses propos au sujet de ses frères évêques qui
appliquent le Motu proprio et qui ont été soit « cassés » (cas de Mgr Centène), soit le seront dans quelques années (cas de Mgr Aillet) soit qu’ils verront leur diocèse implosé (cas de Mgr
Rey).
Nous avons reçu la même information et nous remercions la source qui nous a transmis de démenti.
Ces propos avaient été rapporté par une lettre de Paix liturgique.
Même s’ils s’avérent faux ou exagérés, deux éléments troublants demeurent :
1°) L’unité de façade de la Conférence épiscopale a volé en éclat comme en témoignent les propos publics et rapportés par la presse du cardinal Vingt-Trois contre Mgr Rey, évêque de Toulon et qui
vont dans le même sens que ceux de Mgr de Langres. Voici pour mémoire ces paroles cardinalices :
« Je ne suis pas surpris qu’il y ait une différence d’approche, pourvu que cette différence s’appuie sur un travail. C’est-à-dire que ce n’est pas simplement « au chic ». On peut avoir un
évêque qui croit aux communautés nouvelles : il sonne la cloche, appelle six communautés nouvelles dans son diocèse et pense que ça va marcher ! Cela va peut-être marcher tant qu’il sera là, mais
après ? Le ministère de l’évêque est, en partie, de construire la communion, de la fortifier entre chrétiens.»
2°) Les propos de Mgr Gueneley n’ont pas étonné, mais pas du tout, comme je l’ai rapporté ici, nos « amis » de Golias. Ils ont même donné une explication sensée à cette
déclaration : la maladie et la liberté de parole retrouvée avant un départ en retraite anticipé.