revue de presse que nous reproduisons ci-dessous. Les commentaires de l’association sont disponibles sur son site Internet : ICI
Les résultats de ce sondage, réalisé par un organisme professionnel et indépendant, ont été annoncés lors du deuxième congrès sur le Motu proprio Summorum pontificum du WE dernier, à
Rome.
« REVUE DE PRESSE
1. CESNUR (Centre d’études sur les nouvelles religions)
Pour inaugurer cette revue de presse et comprendre pourquoi les médias italiens ont repris sans hésiter les résultats du sondage, voici le commentaire d’un scientifique, le sociologue Massimo
Introvigne : « L’enquête se signale par le sérieux de l’institut qui l’a conduite et a l’avantage de pouvoir être comparée à une recherche semblable réalisée pour Paix Liturgique par un institut
également prestigieux, le CSA, en septembre 2008. » Pour ceux d’entre vous qui lisent l’italien, vous trouverez l’analyse détaillée de ce sociologue à l’adresse suivante :
http://www.cesnur.org/2009/mi_motu.htm
2. Agence APCOM, dépêche du 17 octobre 2009
« Sondage Doxa : Les catholiques italiens favorables à la messe en latin »
« La “messe en latin” ne déplaît pas aux catholiques italiens. C’est ce qui ressort d’un sondage commissionné par l’association Paix Liturgique à l’institut Doxa. L’enquête a mesuré la notoriété
du message du pape Benoît XVI de juillet 2007 et l’hypothèse de l’adhésion à la messe “extraordinaire”. Les résultats montrent que 58% des catholiques italiens ont entendu parler de
l’introduction de la liturgie traditionnelle de la part de Benoît XVI, avec des résultats plus élevés dans le Nord-Ouest (63%) et plus bas dans le Nord-Est (52%). (…) 71% des catholiques
considèrent normal que les deux formes liturgiques puissent être célébrées dans leur propre paroisse. »
3. La Stampa, quotidien turinois, 17 octobre 2009
Un long article sur le site du journal intitulé : « Neuf millions d’Italiens voudraient l’ancienne messe » Difficile de faire plus explicite !
4. Libero, quotidien national, 18 octobre 2009
« Messe en latin, le clergé boycotte Benoît XVI » : c’est par une accroche en Une de son édition de dimanche que le quotidien Libero a alerté ses lecteurs sur la situation du Motu Proprio
Summorum Pontificum publiant un article fort documenté d’Antonio Socci décrivant le contexte et les enjeux de la réforme liturgique entreprise par le Saint-Père. Pour illustrer cet article, le
journal a repris les résultats du sondage, les commentant dans un encadré intitulé : « L’ancien rite ne plaît pas à la haute hiérarchie mais 71% des fidèles voudraient les deux formes ».
5. Agence AGI, dépêche du 18 octobre 20009
« Une majorité d’Italiens prêts à retourner à la messe en latin »
« En Italie, 63% des catholiques pratiquants assisteraient régulièrement (au moins une fois par mois) à la messe selon sa forme extraordinaire – c’est-à-dire antique, en latin et grégorien –
s’ils en avaient la possibilité matérielle. Voici le résultat significatif du sondage effectué par l’Institut Doxa pour l’association Paix Liturgique et le site internet “Messa in latino”. (…) À
la principale question posée par les enquêteurs de Doxa : « En juillet 2007 le Pape Benoît XVI a rappelé que la messe pouvait être célébrée aussi bien selon sa forme moderne, dite “ordinaire” ou
“de Paul VI” – c’est-à-dire en italien, le prêtre tourné vers les fidèles et la communion reçue debout – que selon sa forme traditionnelle, dite “extraordinaire” ou “de Jean XXIII” – c’est-à-dire
en latin et grégorien, le prêtre tourné vers l’autel et la communion à genoux – le saviez-vous ? » 64% des pratiquants, catholiques déclarant aller à la messe au moins une fois par mois,
répondaient “oui”, contre 36% qui n’en savaient rien. »
6. Avvenire, quotidien de la Conférence épiscopale italienne, 18 octobre 2009
Organe officiel du clergé italien, le quotidien Avvenire a rendu compte du sondage dans un article signé Gianni Cardinale et intitulé « Liturgie : Summorum Pontificum, un grand don pour toute
l’Église ». L’article précise que les résultats ont été présentés au cours du colloque sur le Motu Proprio organisé à Rome mi-octobre et retient en particulier le chiffre de 71% des catholiques
qui trouvent “normale” la coexistence des deux formes liturgiques. Un écho et un ton qui tranchent avec le silence hostile de La Croix en France.
7. Agence AGI, dépêche du 18 octobre 2009
« Le Pape salue (et encourage) les fidèles traditionalistes »
Dans une dépêche rendant compte de la messe célébrée dans la basilique Saint-Pierre par Mgr Burke – la première messe officielle selon la forme extraordinaire depuis la réforme liturgique – et du
salut adressé lors de l’Angelus par le Souverain Pontife aux participants du colloque organisé à Rome sur le Motu Proprio Summorum Pontificum, Salvatore Izzo revient sur les résultats du sondage
pour souligner le contraste entre l’adhésion des fidèles aux dispositions du Motu Proprio et la froideur avec lequel celui-ci a été reçu dans de nombreux milieux ecclésiastiques.
8. Agence Zenit, édition française, dépêche du 19 octobre 2009
« Selon un sondage Doxa, en Italie, 63% des catholiques pratiquants assisteraient régulièrement (au moins une fois par mois) à la messe dans le rite extraordinaire si les évêques et les curés
appliquaient le Motu proprio. Cette recherche, commandée par l’Association Paix Liturgique et par le site Internet Messa in latino, a été présentée au cours du congrès et a été conduite sur les
Italiens qui se disent catholiques, soit 76 % de la population. Sur la base de ces résultats, seuls 58 % des catholiques italiens ont entendu parler de l’introduction de la liturgie
traditionnelle par Benoît XVI. Concernant ceux qui sont informés du Motu Proprio, 71 % considèrent normal que les deux formes liturgiques, celle ordinaire et celle extraordinaire, puissent être
célébrées dans les paroisses. »
9. Mgr Pozzo, secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, 23 octobre 2009
Interrogé sur le sondage par messainlatino.it , Mgr Guido Pozzo (Lettre de Paix Liturgique 194), a répondu ainsi :
« Le sondage m’avait été remis en avant-première quelques jours avant sa présentation. Ce sont des résultats vraiment remarquables et encourageants, en particulier cette majorité absolue de
catholiques observants qui, du moins d’après le sondage, considère tout à fait normale la coexistence dans les paroisses des deux formes de la Messe. Je crois savoir qu’un exemplaire du sondage
est même parvenu au Saint-Père. »