Comme l’an dernier, un groupe de
laïcs, attachés à la messe romaine traditionnelle, va réunir un congrès-bilan de l’application du Motu proprio Summorum Pontificum, au Palais des Congrès de Versailles le samedi 14
novembre.
L’an dernier, la rencontre avait donné lieu à des échanges particulièrement nourris, certains intervenants n’étant pas spécialement favorables à la célébration
selon la forme extraordinaire. L’abbé Schubert, par exemple, curé de Saint-Germain-l’Auxerois, ancien membre de la Fraternité Saint-Pierre, devenu prêtre du diocèse de Paris, avait vivement
surpris la salle par ses propos assez critiques envers ceux qui demandent, après tout, la simple application d’une décision du Pape. Sa prestation s’appuyait plutôt sur les idées du cardinal
Lustiger.
Les interventions étaient entrecoupées par les témoignages de responsables de groupes de fidèles demandeurs de la messe selon le missel romain traditionnel, dans
les cadres paroissiaux.
Les intervenants étaient le Père Olivier Leborgne, vicaire général du diocèse de Versailles, Daniel Hamiche, journaliste à Radio Courtoisie, le Père Aybram, curé
doyen de Saint-Cloud, Christophe Geffroy, directeur de La Nef, Luc Perrin, historien, le Père Lelong, fondateur du Grec, le Père Gabriel Diaz Patri, de rite byzantin, Philippe Maxence,
rédacteur en chef de l’Homme Nouveau, l’abbé Barthe et Marie-Alix Doutrebente, du Grec.
Ce colloque sur l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum en France avait réuni un peu plus de quatre-cents personnes au Palais des Congrès de
Versailles.
Nous reviendrons, bien sûr, sur la seconde édition, en proposant d’abord un programme plus complet, puis par un compte-rendu de la manifestation.