religieuse des Français. En voici un large extrait :
« Bilan dans La Croix. Non pas de l’année qui s’achève, mais du désastre catholique, sur quarante ans, de 1965 (fin du Concile) à 2005 (élection de Benoît XVI). C’est le désastre des « messalisants », c’est-à-dire des catholiques allant chaque dimanche à la messe. En 1965, ils étaient 27 % de la population française.
Ils ne sont plus que 4,5 % en 2005.
Ce bilan catastrophique se fonde sur une comparaison, aux diverses époques, de sondages d’opinion. Les sondages ne sont pas une science exacte. Mais ils ne peuvent
pas inventer une chute de 27 à 4,5. La France est aujourd’hui, selon La Croix (et l’Ifop), « le pays catholique où la pratique dominicale est la plus basse ».
Cette chute verticale de l’assistance à la messe est d’environ 12 % sous le pontificat de Paul VI et 11 % sous celui de Jean-Paul II. Puisqu’il
s’agit de la messe, il est inévitable d’observer qu’un tel désastre est contemporain de l’interdiction de la messe traditionnelle par l’obligation d’une messe nouvelle en français.
On invoquera d’autres causes au désastre. Mais la messe en français reste la principale cause prochaine. Il faut se souvenir des raisons de l’institution d’une
messe nouvelle, telles qu’elles ont été énoncées par Paul VI. Il s’agissait de sacrifier le latin et les magnifiques vêtements de la liturgie traditionnelle, dont il ne niait pas l’éclat
merveilleux, mais qui étaient selon lui un obstacle à la participation des masses populaires, des journalistes et des hommes d’affaires. La nouvelle messe était donc explicitement imposée pour
remplir les églises. Elle les a vidées. »
Bonne fin d’année quand même et… à l’année prochaine, si Dieu le veut !