L’abbaye de Mariawald est cette Trappe allemande qui a obtenu du Saint-Père de pouvoir revenir aux livres
liturgiques (messe et office) antérieures à la réforme de Paul VI. Le 21 novembre 2008, Benoît XVI avait donné son accord.
Les raisons qui ont poussé le Père Abbé, Dom M.-Josef
Vollberg, à faire cette demande ? Le retour à la tradition liturgique, bien sûr, mais aussi le souci de recruter de jeunes vocations. L’un conduisant à l’autre. La dernière lettre du Barroux
(ICI) nous apprend que deux moines français se sont rendus là-bas pendant plusieurs semaines. L’un venait de Sainte-Marie de la Garde, la
jeune fondation du Barroux, l’autre de l’abbaye de Triors. Extrait de la lettre du Barroux :
« Les choses se sont donc mises en place : la forme extraordinaire du rite romain est devenue la façon
habituelle de célébrer le Saint Sacrifice de la Messe ; l’ancien office monastique, latin et grégorien, selon la tradition et les mélodies propres à l’ordre cistercien, se substitue à la
Liturgie des Heures chantée en allemand. Ce séjour de trois semaines nous a permis de faire plus ample connaissance avec nos
frères trappistes d’outre-Rhin, de partager leur vie quotidienne de prière, de travail et de silence. Grâce à notre propre expérience des usages antérieurs, nous avons aussi pu répondre aux
questions du Père Abbé quant à la liturgie et à la vie monastique. Nous garderons bien sûr en mémoire le Triduum à l’occasion du centenaire de l’abbaye, ponctué de trois messes pontificales (« le
ciel descendant sur la terre, et la terre accédant au ciel ») célébrées par le Père Abbé. Le recteur du séminaire de la Fraternité Saint-Pierre à Wigratzbad et ses séminaristes sont venus
renforcer les rangs des officiants sous la main experte du cérémoniaire de l’abbaye de Triors. Des chorales grégoriennes des environs sont venues unir leur voix. Des abbés et des moines
d’OElenberg, Sept-Fons, Rochefort, Himmerod, Maria-Laach, Kornelimünster, avaient tenu à être présents. »
Abtei Mariawald D-52396 Heimbach. Site Internet : ICI.