Communiqué : A Thiberville, l’évêque d’Évreux veut étouffer le Motu Proprio
« Le diocèse d’Évreux est l’un des plus sinistrés de France. Après Mgr Gaillot et Mgr David, Mgr Nourrichard gère la faillite d’une terre jadis chrétienne, où les églises se ferment les unes
après les autres, les catéchismes sont désertés, les vocations découragées, les finances asséchées.
Dans ce désert, un prêtre, l’abbé Francis Michel, maintient la plus vivante des paroisses, Thiberville. Il se trouve que ce curé, qui n’est pas issu du monde traditionaliste mais qui est
profondément traditionnel, c’est-à-dire catholique, a appliqué par anticipation le Motu Proprio Summorum Pontificum du pape Benoît XVI, depuis de longues années. Chez lui sont célébrées des
messes dans la forme dite aujourd’hui « extraordinaire » et des messes dans la forme « ordinaire », mais de la manière conforme aux voeux de Benoit XVI et « tourné » vers le Seigneur. Le
résultat ? Thiberville et les 17 clochers que dessert l’abbé Michel forment l’ensemble catholique le plus vivant et le plus missionnaire – le seul encore vivant – du diocèse d’Évreux : église de
Thiberville comble à toutes les messes, desserte « tournante » des autres églises, catéchismes, participation active des fidèles, foule d’enfants de chœur, scoutisme, confréries, toutes les
églises magnifiquement restaurées, enterrements célébrés par le curé lui-même, etc. Ces paroisses où la communion de tous les catholiques est vécue de manière exemplaire est un modèle
d’application de la volonté du Pape.
Au-delà de toutes les autres raisons avancées, c’est pour cela que l’évêque voudrait faire disparaître le culte à Thiberville. L’idéologie de « l’esprit du Concile », avec 40 ans de retard, doit
s’y appliquer. Après bien des épisodes, Mgr Nourrichard va tenter d’enterrer cette expérience : dimanche prochain, le 3 janvier, il se rendra à Thiberville avec ses collaborateurs et, lors de la
messe de 10h, il annoncera avec « douleur » sa décision sans appel : la paroisse de Thiberville n’aura plus de curé propre et sera jointe à un « ensemble paroissial ». La mort du catholicisme
paroissial plutôt que le recul de l’idéologie.
A Thiberville et dans tout le canton, c’est la consternation. D’abord parce qu’on y aime beaucoup l’abbé Michel et ensuite parce que l’évêque ne le remplacera pas. Tous les élus locaux de la
région et tous les paroissiens seront présents pour dire leur soutien à ce prêtre très populaire, qui a pu commettre des maladresses mais dont le tort principal, pour son évêque, est d’être trop
« papiste ».
Le dimanche 3 janvier, la protestation catholique du Peuple de Dieu se fera dans le plus grand calme pour demander qu’à Thiberville la volonté du Pape soit appliquée.
Le comité de soutien à l’abbé Michel ».
« Le diocèse d’Évreux est l’un des plus sinistrés de France. Après Mgr Gaillot et Mgr David, Mgr Nourrichard gère la faillite d’une terre jadis chrétienne, où les églises se ferment les unes
après les autres, les catéchismes sont désertés, les vocations découragées, les finances asséchées.
Dans ce désert, un prêtre, l’abbé Francis Michel, maintient la plus vivante des paroisses, Thiberville. Il se trouve que ce curé, qui n’est pas issu du monde traditionaliste mais qui est
profondément traditionnel, c’est-à-dire catholique, a appliqué par anticipation le Motu Proprio Summorum Pontificum du pape Benoît XVI, depuis de longues années. Chez lui sont célébrées des
messes dans la forme dite aujourd’hui « extraordinaire » et des messes dans la forme « ordinaire », mais de la manière conforme aux voeux de Benoit XVI et « tourné » vers le Seigneur. Le
résultat ? Thiberville et les 17 clochers que dessert l’abbé Michel forment l’ensemble catholique le plus vivant et le plus missionnaire – le seul encore vivant – du diocèse d’Évreux : église de
Thiberville comble à toutes les messes, desserte « tournante » des autres églises, catéchismes, participation active des fidèles, foule d’enfants de chœur, scoutisme, confréries, toutes les
églises magnifiquement restaurées, enterrements célébrés par le curé lui-même, etc. Ces paroisses où la communion de tous les catholiques est vécue de manière exemplaire est un modèle
d’application de la volonté du Pape.
Au-delà de toutes les autres raisons avancées, c’est pour cela que l’évêque voudrait faire disparaître le culte à Thiberville. L’idéologie de « l’esprit du Concile », avec 40 ans de retard, doit
s’y appliquer. Après bien des épisodes, Mgr Nourrichard va tenter d’enterrer cette expérience : dimanche prochain, le 3 janvier, il se rendra à Thiberville avec ses collaborateurs et, lors de la
messe de 10h, il annoncera avec « douleur » sa décision sans appel : la paroisse de Thiberville n’aura plus de curé propre et sera jointe à un « ensemble paroissial ». La mort du catholicisme
paroissial plutôt que le recul de l’idéologie.
A Thiberville et dans tout le canton, c’est la consternation. D’abord parce qu’on y aime beaucoup l’abbé Michel et ensuite parce que l’évêque ne le remplacera pas. Tous les élus locaux de la
région et tous les paroissiens seront présents pour dire leur soutien à ce prêtre très populaire, qui a pu commettre des maladresses mais dont le tort principal, pour son évêque, est d’être trop
« papiste ».
Le dimanche 3 janvier, la protestation catholique du Peuple de Dieu se fera dans le plus grand calme pour demander qu’à Thiberville la volonté du Pape soit appliquée.
Le comité de soutien à l’abbé Michel ».