Dans un récent post, le très attentif
observateur du petit monde du Vatican, Vini Ganimara, revient sur une de ses affirmations concernant les relations entre Mgr Fellay et le Saint-Siège. Le 29 octobre dernier, il évoquait (ici) une lettre envoyée par
Mgr Fellay à tous les prieurés de la Fraternité Saint-Pie X et dont une copie différente avait été adressée également au cardinal Castrillon Hoyos :
« C’est bien entendu la première version qu’a reçue le cardinal Castrillón. La seconde version n’est pas à proprement parler un faux : c’est une traduction à
l’usage de l’opinion publique de la FSSPX. Au reste, dans les deux versions le principe de la critique du Concile est posé. »
À la suite des remarques d’un prêtre, Vini Ganimara tempère un peu les conclusions que l’on pouvait tirer de son affirmation :
« Un prêtre, lecteur attentif d’OV et bon connaisseur du dossier des relations entre la Fraternité st Pie X et Rome, m’a fait l’amitié de me signaler que mon
article laissait trop nettement entendre que Mgr Fellay aurait été pour ainsi dire responsable d’un “faux en écriture”. Lui-même considère plutôt que c’est la panique qui régnait à Menzingen en
ce début d’année 2009, particulièrement agité (tant par la levée des excommunications elles-mêmes que par “l’affaire Williamson”). »
La conclusion ? Elle est celle-ci :
voulais simplement faire remarquer aux lecteurs que, contrairement à ce qu’on croit trop souvent, la direction de la FSPX dispose d’une certaine marge de manoeuvre pour dire des choses
substantiellement identiques de manière différente selon les interlocuteurs ».