Mgr James, évêque de Nantes, a répondu aux questions de Ouest-France sur les JMJ. Extraits :
Que représentent pour vous les Journées mondiales de la jeunesse ?C’est un des plus beaux rassemblements planétaires qui puisse exister. Rendez-vous compte que c’est l’un des seuls événements qui réunit des jeunes du monde entier. Il y a bien les Jeux olympiques, mais ce sont des sportifs… C’est une manière de dire au monde d’aujourd’hui l’espérance qui nous habite. De dire qu’il est possible de s’aimer au-delà des frontières, des murs ou des divergences qu’il peut y avoir entre les pays. Je crois que c’est plus actuel que jamais.Quel est votre ressenti sur la jeunesse catholique nantaise présente à La Corogne ?J’ai pu les rencontrer un peu. Ce qui m’a frappé, ce sont les visages réjouis. On parle beaucoup d’eux comme la génération du virtuel. Comme de gens accrochés à leurs ordinateurs. Ce que je vois, c’est qu’ils ont eu l’audace de partir à la rencontre des jeunes du monde entier. C’est un vrai défi. Je veux les encourager à regarder autour d’eux, pour découvrir qu’ils ne sont pas seuls. Certains se désolent, dans des zones rurales de voir qu’ils sont isolés en tant que croyants. En particulier les confirmants. Aux JMJ, ils ont l’occasion de vivre ensemble leur foi. Car c’est en communauté que se vit la foi.
Ce qui est un peu désolant dans ces réponses, ce sont leur platitude : pourquoi ne pas affirmer (avec courage ?) que les JMJ représentent une manifestation publique de foi en Jésus-Christ, mort et ressuscité pour nous ? Un acte d’amour filial envers le Saint-Père Benoît XVI, traîné dans la boue ces dernières années ? Ou au moins quelque chose de plus spirituel que “s’aimer au-delà des frontières, des murs ou des divergences qu’il peut y avoir entre les pays“…