Alors que le gouvernement impose l’enseignement de la théorie du genre, qui nie l’identité sexuelle héritée de la nature pour en faire un choix, nos regards se tournent vers l’enseignement catholique. Plusieurs évêques, comme Mgr Brouwet (Nanterre), Mgr Catset (Luçon) ont vivement réagi et demandé aux établissements de leur diocèse de proposer une enseignement conforme à la loi naturelle.
Cependant, dans d’autres diocèses, une complaisance à l’égard de l’homosexualisme tend à briser l’unité de l’Eglise sur ce sujet, ce qui pourrait ruiner la résistance des catholiques mobilisés contre l’idéologie du genre.
Ainsi, Cyril Couderc, exclu d’un établissement évangélique car il vivait ouvertement son homosexualité, a trouvé un nouveau poste dans un collège catholique, à l’Institut médico-éducatif Saint-Joseph de Colmar ! De même, la direction d’un collège de Saint-Herblain a défendu un professeur qui s’appelait Vincent avant les vacances et Martine depuis la rentrée. C’est un « choix personnel parfaitement légitime », disait la représentante des parents d’élèves…Et l’évêché a envoyé un psychologue pour que les enfants acceptent le transsexualisme comme quelque chose de normal… Le mois dernier, Le Monde Magazine publiait un reportage sur le lycée professionnel et technologique catholique de La Salle, à Rennes (diocèse de Mgr d’Ornellas). Anthony, homosexuel revendiqué, y a monté un « projet sur l’homophobie », qu’il propose à « la professeure de Prévention santé-environnement » : journée contre l’homophobie, à moitié subventionnée par le conseil régional, diaporama, grands panneaux, avec « des posters conçus en interne, “Homo, bi, hétéro, tous ego”, illustrés de dessins de couples d’hommes, de femmes et homme-femme, qui s’embrassent ». Dessins repris sur des badges – l’idée est de la directrice adjointe. Il y avait aussi une représentation théâtrale, et bien sûr l’intervention des associations militantes. Ce lycée « catholique » est un lycée où l’homosexualité est militante :
Le lycée professionnel et technologique de La Salle est un drôle de lycée catho. Où depuis des années, deux couples de professeures lesbiennes et deux professeurs homosexuels peuvent, sans être jugés, assumer leur différence.
Le professeur d’allemand est un militant de David et Jonathan, qui se prétend une association d’homosexuels catholiques. Le professeur d’anglais, fier d’être « homo-parent », a déjà « embarqué l’école dans un projet européen impliquant les enseignants dans la lutte contre l’homophobie », il y a cinq ans.
Que fait le diocèse ? Il se tait. Et l’évêque ?