C’est le constat dressé par Paix Liturgique :
ce diocèse rural, qui fut une terre de catholicité jusqu’à la fin des années 60, a été lourdement frappé par l’exode rural (il est le moins peuplé de France : 75 000 habitants pour à peine 60 000 catholiques). D’où le fait que la sécularisation et la crise du catholicisme y sont encore plus visibles qu’ailleurs : la pratique dominicale, semblable à ce qu’elle est dans toute la France (moins de 5% de la population), ne rassemble plus que quelques milliers de personnes, plutôt âgées. En outre, la politique de regroupement paroissial a été poussée à ses limites extrêmes par Mgr Jacolin, évêque du lieu depuis 2007 : depuis 2009, le diocèse ne compte plus que cinq paroisses ! Certes, le service du culte est encore assuré par une quarantaine de prêtres en activité. Mais ces prêtres, d’une moyenne d’âge élevée, ne sont en réalité que les derniers représentants d’un diocèse jadis très riche en vocations. Oui, malheureusement, Mende est bel et bien un diocèse en sursis, l’un de ces diocèses de France appelés à disparaître dans les temps qui viennent.