De Mgr Centène, évêque de Vannes, lors de l’ordination de 2 prêtres le 19 juin :
Il y a des types de familiarité qui ne contribuent pas à désembrumer l’image du Père. Se faire appeler par son prénom, se laisser tutoyer et claquer la bise à toutes les filles de la paroisse relève davantage du syndrome d’une adolescence prolongée que d’une paternité responsable et assumée. La paternité du prêtre se déploie surtout dans la miséricorde qui accueille l’enfant prodigue pour le relever en lui restituant sa dignité de fils. L’accueil est inutile sans le relèvement qui passe par l’annonce claire de la vérité. La vérité peut demeurer inaccessible si elle n’est pas accompagnée par la charité de l’accueil.