C’est Mgr Pozzo, secrétaire de la commission pontificale Ecclesia Dei qui l’affirme aux Nouvelles de France. Il déclare également :
Il est peut-être trop tôt pour donner une évaluation suffisamment complète des réactions à l’Instruction, et cela ne vaut pas seulement pour la France. Mais il me semble qu’en pensant à la situation de l’Église en France, il faut tenir compte du fait qu’il existe une tendance à polariser et à radicaliser les jugements et les convictions en la matière. Cela ne favorise pas une bonne compréhension et une réception authentique du Document. Il faut de plus dépasser une vision principalement émotive et sentimentale. Il s’agit – et c’est un devoir – de récupérer le principe de l’unité de la Liturgie, qui justifie précisément l’existence de deux formes, toutes deux légitimes, qui ne doivent jamais être vues en opposition ou en alternative. La forme extraordinaire n’est pas un retour au passé, et ne doit pas être comprise comme une mise en cause de la réforme liturgique voulue par Vatican II. De même, la forme ordinaire n’est pas une rupture avec le passé, mais son développement au moins sur quelques aspects.