Autre extrait trouvé dans l’ouvrage de Mgr Nicola Bux, à l’usage de nos épiscopes :
Une croix “bien visible pour le peuple assemblé” doit trôner sur l’autel. Sur un autel “face au peuple” elle doit donc se trouver devant le prêtre. Elle ne cache pas la perspective et donne sens à l’autel comme lieu du sacrifice du Christ en même temps qu’elle rappelle l’orientation de tous ad Dominum. Le regard du prêtre doit, fréquemment, chercher le visage de Jésus sur le crucifix de l’autel. Il est là pour être regardé ! C’est ainsi que les fidèles apprennent à contempler. La croix n’est pas une option décorative mais une icône qui fait intégralement partie de la dimension contemplative de la messe. La croix est l’échelle qui conduit au Paradis, sans laquelle on ne peut monter. Pourquoi alors la mettre de côté, ne pas la placer au centre, face à notre regard comme le font les saints ?