Dans son message de Pâques, Mgr Aillet, évêque de Bayonne, écrit :
La mort est pour beaucoup de nos contemporains une pierre d’achoppement : lieu du doute, parfois de la révolte, souvent de l’angoisse, d’autant plus que la vie est plus facilitée et que les progrès de la science médicale semblent illimités. « La foi en la résurrection des morts et l’espérance de la vie éternelle ouvrent notre intelligence au sens ultime de notre existence : Dieu a créé l’homme pour la résurrection et la vie […] Privé de la lumière de la foi, l’univers entier périt, prisonnier d’un sépulcre sans avenir ni espérance » (Benoît XVI). Notre société ne manque pas de symptômes de désespérance : une société de seniors qui tue ses enfants, autorise la destruction des embryons et s’apprête à instituer légalement, à travers le dépistage systématique de la trisomie 21, un eugénisme d’Etat, est une société suicidaire qui manque cruellement de perspective d’avenir et tourne le dos à la civilisation de l’amour ! Une société qui exorcise son angoisse dans le plaisir ou la violence, est une société qui peine à trouver un sens à la vie !