Interrogé par Nouvelles de France, l’archevêque d’Avignon répond :
Si quelqu’un crache ou pisse sur moi, il me méprise. Si quelqu’un pisse sur le crucifix, il le méprise. Est-ce que l’artiste a le droit de faire n’importe quoi ? Est-ce que l’art est compatible avec les pulsions les plus basses de l’homme ? Je ne le crois pas. (…) J’ai demandé le retrait des photographies de la ville et de l’exposition. J’ai souhaité également réunir une table ronde avec la mairie, les responsables de l’exposition et les francs-maçons. (…) Oui parce que je m’aperçois qu’à Avignon, où ils sont très nombreux, il y a un certain nombre de francs-maçons très influents.
Suggérez-vous qu’il y aurait un lien entre la franc-maçonnerie et l’exposition de cette photographie ?
Comme ils sont cachés, je ne peux pas les voir mais je me demande s’il n’y a pas une corrélation avec la franc-maçonnerie. (…) Je constate que là où les francs-maçons sont nombreux, les actes antichrétiens sont également nombreux. (…)
Si vous pensez qu’il y a un lien entre la franc-maçonnerie et l’exposition de cette photographie, pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ?
Mais je l’ai dit à l’occasion de presque toutes mes interviews mais curieusement, ces passages ont toujours été coupés. (…) Je constate que depuis plusieurs années sur Avignon, des églises sont dégradées. Il y a deux poids deux mesures, me semble-t-il, dans le traitement que l’on réserve aux différentes religions. En Alsace par exemple, quelqu’un qui a pissé sur le Coran a été condamné à 3 mois de prison.