Cette parole est celle d’un évêque, un évêque français, Monseigneur Jacques Ménager, évêque de Meaux, en juillet 1971. Mgr Masson, qui rapporte ce propos (en une série de 11 articles), a commencé son séminaire dans le diocèse de Nancy avant de partir à St Sulpice. Il a été ordonné prêtre pour le diocèse de Meaux. Puis il a rejoint Mgr Lefebvre lors de la fondation de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, devenant le premier directeur du séminaire d’Ecône. Il a fini par rejoindre Rome, où il a travaillé à la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples. Il était notamment chargé des dépêches de l’agence Fides en langue française. Son témoignage, que l’on peut retrouver ici (cliquer sur “suivant” pour avoir la suite du témoignage) montre la terrible responsabilité des évêques de France dans la crise entre Ecône et Rome.
Ce témoignage est aujourd’hui confirmé par un autre document, que je vous propose de lire sur Perepiscopus en plusieurs fois. Il s’agit d’une note non signée et non datée, émanant de l’épiscopat français, apportée à Rome au début de l’année 1988 par deux prélats français, à la suite de la remise au pape du rapport du cardinal Gagnon, qui avait effectué avec Mgr Perl une visite canonique de tous les lieux de culte de la Fraternité Saint-Pie X, laquelle était en pourparlers pour préparer ce qui est devenu le protocole d’accords du 5 mai 1988. Ce rapport fut dénoncé par Mgr Lefebvre le lendemain. Il avait au préalable eu connaissance de ces lignes.
Issues d’une fuite diplomatique, ces lignes terribles confirment la scandaleuse responsabilité des instances dirigeantes de l’épiscopat français dans cette affaire. (A suivre)