Un lecteur du diocèse de Coutances (Mgr Lalanne) m’informe que, dans les paroisses de l’agglomération Saint-Lois, a eu lieu une curieuse célébration du sacrement des malades.
En fait, pour remplacer les absolutions collectives, interdites par l’autorité de l’Eglise, les autorités locales ont décidé de biaiser et célèbrent… le sacrement des malades de façon collective. Il a été distribué le dimanche 3 avril à l’Eglise Notre Dame à 10H30, au cours d’une messe -unique de façon à rendre la chose obligatoire- qui n’avait rien à voir avec la 4° dimanche du carême.
Le compendium du CEC indique :
Le sacrement confère une grâce spéciale, qui unit plus intimement le malade à la Passion du Christ, pour son bien et pour le bien de toute l’Église. Elle lui apporte le réconfort, la paix, le courage et le pardon des péchés si le malade n’a pu se confesser. Le sacrement procure aussi parfois, si Dieu le veut, le rétablissement de la santé physique. De toute manière, l’onction des malades prépare au passage vers la Maison du Père.
Il s’agit ici d’un abus caractéristique puisque, à ma connaissance, les habitants de ce diocèse n’ont pas été touchés de façon collective ni par la peste, ni par une explosion nucléaire ni par tout autre drame qui aurait justifié une urgence. C’est d’autant moins une urgence que cela fait plus de 10 ans que ce fameux sacrement est ainsi pratiqué, alors que le sacrement de pénitence n’existe pratiquement plus.