Déclaration de l’évêque d’Angers au sujet de la guérison de M. Serge François :
La déclaration qui suit concerne la guérison dont a bénéficié à Lourdes, en 2002, un homme du diocèse d’Angers, domicilié à la Salle-Aubry.
Cette déclaration portera successivement sur :
– le fait de cette guérison
– l’interprétation de ce fait selon la foi chrétienne.I – Le fait de la guérison
Le 12 avril 2002, à Lourdes, au cours du pèlerinage diocésain auquel il participait comme « Hospitalier- malade », M. Serge FRANÇOIS, alors âgé de 56 ans, a été guéri d’une maladie invalidante dont il souffrait depuis plusieurs années. Cette maladie a été identifiée par les médecins comme étant une algie sciatique de topographie S1 gauche qui nécessitait un important traitement antalgique quotidien et était cause d’une invalidité lombaire marquée, occasionnant un retentissement sur son caractère. Les médecins, qui l’ont examiné après l’événement survenu à Lourdes, en 2002, ont constaté que cette guérison avait été subite, complète sur le plan fonctionnel, sans relation avec une thérapeutique particulière, et durable jusqu’à ce jour, soit 8 ans.II — L’interprétation chrétienne de cette guérison
En tant qu’évêque du diocèse d’Angers, où réside M. Serge FRANÇOIS, j’ai aujourd’hui la responsabilité de faire connaître l’interprétation que l’Eglise se juge autorisée à donner à cette guérison subite, inattendue et durable. Cette interprétation s’appuie sur le témoignage donné par M. Serge FRANÇOIS lui-même, à la suite de l’événement survenu pour lui ; à Lourdes, le 12 avril 2002. Elle comporte une lecture et une compréhension de ce témoignage à la lumière de la foi.1 – Il est certain que M. Serge FRANÇOIS a été totalement et durablement guéri à Lourdes, c’est-à-dire qu’il a été délivré du mal dont il souffrait et qu’il mène une vie normale sans aucun traitement. Après des expertises approfondies, le Comité Médical International de Lourdes (CMIL) a conclu qu’il s’agissait « d’une observation remarquable », d’une guérison inexpliquée, dans l’état actuel de la science.
2 – C’est pourquoi, après avoir pris connaissance des conclusions du Comité Médical International de Lourdes (CMIL) et après avoir entendu une commission canonique réunie le 30 septembre 2010,
Au nom de l’Eglise, je reconnais publiquement le caractère « remarquable » de la guérison dont a bénéficié Monsieur Serge François, à Lourdes, le 12 avril 2002.
3 – Cette guérison peut être considérée comme un don personnel de Dieu pour cet homme, comme un événement de grâce, comme un signe du Christ Sauveur. S’étant produite au cours d’un pèlerinage à Lourdes, au moment où M. Serge FRANÇOIS, après avoir prié devant la grotte et s’être rendu aux fontaines pour boire et se laver le visage, quittait le domaine, on peut voir dans cette guérison une prévenance particulière de la Vierge Marie à l’égard de cet homme.
4 – Cette reconnaissance publique est proclamée ce dimanche 27 mars 2011, au cours d’une célébration eucharistique, dans le sanctuaire de Notre-Dame des Gardes.