Le quotidien Lyonnais Le Progrès doit trouver l’actualité bien morose pour consacrer 6 articles (pas un de moins !) à un humble curé de campagne (qui n’officie même pas dans une cathédrale !). A moins que ce journal ne poursuive un autre but… :
- Villars-les-Dombes: le traditionalisme du curé divise les paroissiens
- « Ne pas confondre église et stade de foot »
- Des dons du ciel pour le nouvel autel
- L’abbé Friess ? « Un mélomane, cordial mais compliqué »
- Qu’en pensent les fidèles du curé de Villars-les-Dombes ?
- « L’Église ne supporte plus une parole autre que la sienne »
L’abbé Friess n’est pas un célébrant ordinaire de la forme extraordinaire (il la célèbre quand même 2 dimanche par mois au minimum), mais il a tendance à célébrer de façon extraordinaire la forme ordinaire (vous suivez ?). Il a surtout 2 gros défauts aux yeux de certains : il aime à la fois le Saint-Père et la liturgie. Qui plus est, il est lié à l’association ProLiturgia, qui passe son temps à défendre la liturgie romaine contre les excès de nos évêques.
L’abbé Friess est curé de Villars-les-Dombes (dans le diocèse de Mgr Bagnard) et, à l’occasion d’obsèques, il vient de se mettre à dos (si ce n’était pas déjà fait) quelques dinosaures des années 1970 (comme l’abbé Molard, prêtre ouvrier sorti de sa retraite par Le Progrès pour cracher son glaviot…).
L’abbé Friess a été vu à la Marche pour la vie. On le voit aussi intervenir parfois sur Le Forum catholique. Autant de raisons qui ont sans doute incité Le Progrès à lui faire un dossier à charge. Car pour raconter l’anecdote, un bref article aurait suffit. Alors pourquoi 6 articles ? Faut-il croire que la raison qui a poussé Le Progrès à consacrer autant de place à ce curé soit une mitre ? L’élévation de l’abbé Friess à l’épiscopat serait-elle une cause de ce lynchage soudain ? Et si oui, qui aurait eu intérêt à demander au Progrès de déstabiliser l’abbé Friess ?