Dans sa lettre 266, Paix Liturgique répond à ses détracteurs. La première objection est faite régulièrement contre Perepiscopus et c’est pourquoi je la reproduis :
Qui êtes-vous pour juger nos évêques et leur distribuer des bons et des mauvais points ? Vous n’êtes pas mieux que Golias.
Qui sommes-nous pour «juger les évêques» ? Nous “ne jugeons pas nos évêques” mais nous nous contentons de faire connaître, le plus respectueusement possible, nos opinions. En cela nous sommes tout simplement des fidèles prompts à répondre à l’appel du concile Vatican II à «prendre une part plus active selon l’esprit de l’Église, dans l’approfondissement et la défense des principes chrétiens comme dans leur application adaptée aux problèmes de notre temps» (Décret Apostolicam Actuositatem, n. 6). Nous sommes des fidèles qui réclament, comme nous l’accorde la Constitution pastorale Gaudium et Spes (n. 62), «une juste liberté de faire connaître humblement et courageusement leur manière de voir, dans le domaine de leur compétence». Enfin, nous sommes des fidèles désireux de s’ouvrir à leurs pasteurs «avec toute la liberté et la confiance qui conviennent à des fils de Dieu et à des frères dans le Christ de leurs besoins et de leurs vœux » et ayant « la faculté et même parfois le devoir de manifester leur sentiment en ce qui concerne le bien de l’Église» comme le stipule la Constitution dogmatique Lumen Gentium dans son article 37. Le Concile a donné la parole aux laïcs : qu’on ne leur reproche pas ensuite de la prendre lorsqu’ils parlent dans un sens qui ne convient pas à certains clercs.
Qui plus est, contrairement à d’autres, nous ne décernons de mitre à personne et ne publions pas de liste de «bons» ou de «mauvais» évêques, mais exprimons tout bonnement des jugements liés au désir qui est le nôtre de voir l’esprit du Motu Proprio Summorum Pontificum souffler dans tous les diocèses de la Chrétienté, y compris au sein des séminaires. Est-ce interdit ?