L’Osservatore Romano, le quotidien du Vatican, avait choisi en 2007 L’Homme Nouveau pour diffuser sa version francophone (plus tard, l’OR a désigné en plus les éditions Paroles et silence). A l’époque, le groupe Bayard avait été écarté, en raison de sa constante opposition au Magistère. En 2010, l’Osservatore Romano a signé un contrat avec le groupe Bayard pour la promotion de cette version. Le directeur de l’OR, Giovanni Maria Vian, déclarait :
Nous avons choisi Bayard, parce qu’il est le groupe de presse catholique français le plus important. Je suis personnellement très attaché à la lecture de La Croix et de la Documentation Catholique. La congrégation de l’Assomption, ses actionnaires, s’inscrivent, nous le savons, dans une forte tradition culturelle de diffusion de l’information catholique.
Quand on sait ce qu’écrit Nicolas Senèze, journaliste de La Croix, il y a de quoi s’étrangler devant le propos de M. Vian. Voilà un étrange revirement, auquel les services de la CEF ne doivent pas être étranger, surtout quand on connaît leur amour pour le journal L’Homme Nouveau… D’ailleurs, ce dernier journal n’a pu garder son droit de diffusion de la version française de l’OR que grâce à une intervention du Pape. Mais ce revirement de l‘OR, qui faisait suite à l’arrivée du nouveau directeur de l’OR, n’est pas une surprise pour ceux qui suivent les analyses de mon confrère Vini Ganimara sur la communication vaticane.