C’est dégoulinant de sentimentalisme et de novlangue de buis :
Depuis mon arrivée comme nouvel évêque dans les Côtes d’Armor, beaucoup de personnes me font le récit de leur histoire personnelle, de leur activité professionnelle, de leur implication dans la commune ou la paroisse Et je comprends comment ils sont, chacun à sa façon porteurs de lumière et témoins d’espérance. La difficulté quand elle partagée, l’initiative quand elle est concertée, l’action quand elle est collective, sont innovantes et porteuses d’espérance. Nous ne sommes vraiment nous-mêmes que dans l’appartenance a l’unique famille humaine. Ce qui est pour les croyants la volonté bienveillante du Créateur peut être pour d’autres une aventure collective riche de sens. Nous sommes plongés dans cette aventure humaine et c’est, si j’ose dire, comme des poissons dans l’eau. Nous connaissons les individualismes et les particularismes qui peuvent nous écarter de la société, de son devenir collectif, du bien commun à construire Mais cela nous asphyxie, nous anime, nous étouffe. Certes, les lumières de Noël peuvent être superficielles ou éphémères, mais elles appellent à la rencontre et à la solidarité elles diffusent les rayons multiformes de l’espérance. Joyeux Noël et bonnes fêtes de fin d’année !
On constate surtout que “Jésus-Christ” est absent de ce texte. Que faut-il en conclure ? A chacun de voir. Une piste toutefois, Mgr Moutel, évêque de St-Brieuc précise :
Avec les chrétiens mais aussi beaucoup d’autres, je me rappelle bien sûr la lumière de Bethléem et « la nouvelle d’une grande joie pour tout le peuple ». La raison de cette joie, proprement religieuse (la naissance d’un Sauveur) n’a pas à s’imposer.
La Nativité, l’Incarnation de Dieu sur terre n’a pas à s’imposer. La pastorale de l’enfouissement, elle, s’impose encore à l’évêché.