Lors de son 3e colloque pour l’unité des catholiques autour des deux formes du rite romain, Reunicatho a invité Mgr Nicolas Bux, Consulteur auprès de l’Office des cérémonies liturgiques du Souverain pontife, membre de la Congrégation pour la doctrine de la Foi et de la Congrégation pour le Culte Divin. Plusieurs centaines de personnes ont assisté à l’événement.
Proche du Pape, Mgr Bux a, dès sa prise de parole, demandé aux évêques français, qui aiment dialoguer avec les non-chrétiens, qu’ils doivent dialoguer aussi avec les catholiques et qu’ils ne devraient pas avoir peur des brebis de leur propre troupeau ! Selon lui, la forme extraordinaire concerne tout le peuple de Dieu, et non une minorité, qu’elle doit servir de pédagogie pour mieux célébrer la forme ordinaire. Enfin, il a ajouté que le refus de la forme extraordinaire pouvait être considéré comme une rupture de communion avec le Pape.
Pendant ce colloque, nous avons appris que l’archevêque de Paris, le cardinal Vingt-Trois, oblige ses curés à refuser les nouvelles demandes de messe dominicale. Et il n’est pas le seul. Le père Argouarc’h, de Riaumont, a relaté quelques déboires pittoresques rencontrés avec certains évêques, comme celui d’Arras, pour célébrer la forme extraordinaire.
Interrogé pour savoir si la forme ordinaire pouvait enrichir aussi la forme extraordinaire, un jeune séminariste de l’Institut du Christ-Roi a rétorqué que la richesse de la forme ordinaire tenait notamment dans son nombre de célébrations et que c’est ainsi que devait s’enrichir la forme extraordinaire…
Daniel Hamiche a fait une proposition à la CEF :
Pourquoi ne pas créer, dans le cadre de la conférence épiscopale, une commission chargée de veiller et d’aider à l’application dans tous les diocèses de France de la forme extraordinaire ? Commission comportant des clercs et des laïcs qualifiés. Si on a besoin de moi, je suis prêt !