Yves Daoudal analyse dans son hebdomadaire l’homélie tenue par Mgr Planet, évêque de Carcassonne, en l’église du Viguier après le fameux caillassage :
Dans cette homélie, […] il n’y a plus aucune allusion, quelle qu’elle soit, à l’islam, ni à la lapidation. […] Là où l’évêque évoquait «les difficultés de l’adolescence, la pauvreté, la déscolarisation et la bêtise» qui «tiennent sans doute plus de part que les convictions religieuses», il n’y a plus mention de convictions religieuses. Il ne s’agit plus que de « deux garnements» (sic), qui ont «commis un acte répréhensible». Il ajoute : «Mais gardons-nous de confondre la guerre des boutons avec le choc des civilisations. »
Voilà. C’était la guerre des boutons. Un épisode rigolo de la vie de province, avec des gamins qui font les quatre cent coups. Rien à voir avec ce que disait le curé. C’est un hasard si les assaillants sont musulmans et les victimes catholiques. Et un hasard s’ils s’en prennent à l’église. Le plus grand des hasards si cette église n’est que la dernière en date de la liste des églises attaquées ou incendiées dans des quartiers dits sensibles…