Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Coutances et Avranches, s’est rendu à la mosquée de Cherbourg pour fêter la fin du Ramadan le 18 septembre. A cette occasion, il a prononcé un discours dont voici des extraits :
Les catholiques de la Manche, que je représente, sont très attentifs au sens que vous donnez au Ramadan. Ils savent que cette démarche est d’une très grande profondeur, que vous vivez au quotidien ce jeûne dans la foi et l’amour du prochain. Nous savons qu’aujourd’hui, à la fin de cette période, vous ressentez comme un sentiment d’accomplissement, celui d’avoir vécu l’un des cinq piliers de l’Islam. Ce jeûne vous rappelle les jeûnes qu’ont observés les prophètes à leur époque. […] Malheureusement, je ne peux qu’être profondément attristé et choqué par les événements récents touchant un camp de réfugiés à Cherbourg. Je condamne ces actes qui bafouent le respect des personnes dans ce qu’elles ont de plus essentiel :
un lieu de prière et des Corans ont été détruits, un lieu de vie a été brûlé, où de nombreux bénévoles de l’agglomération cherbourgeoise aident et sont solidaires des personnes venues dans notre pays pour y chercher paix et protection.Ces destructions révoltent de coeur des croyants de toutes les religions. Elles sont indignes de la France, pays de liberté religieuse et de tolérance entre les communautés. […] Mais le vrai dialogue, n’est-il-pas ce que l’on a coutume d’appeler dialogue spirituel ? Lorsque chacun peut rendre compte, dans une grande liberté mutuelle, de sa propre expérience de Dieu. Ce dialogue et cette rencontre se font d’abord par une présence toute simple, par une présence comme celle de ce soir, qui, grâce à vous, a beaucoup de sens. […] « Aïd-mabrouk » : joyeuse fête à tous !
L’ignorance de l’islam est abyssal. Il convient de rappeler que le Ramadan n’est pas un jeûne. C’est même le mois durant lequel les musulmans mangent le plus ! En effet, contrairement à l’exercice du Carême, les musulmans n’ont pas le droit de manger durant les jours. Mais la nuit… (d’où l’expression “faire du ramdam”).
Mgr Lalanne s’attriste des actes qui ont blessé des musulmans, mais s’indigne-t-il des actes commis par des musulmans contre la liberté religieuse ? Pas besoin ici de prendre en exemple l’Irak ou l’Egypte : aujourd’hui, en France, les cités à dominante musulmane ne laissent aucune liberté à ceux qui veulent devenir chrétien ou ne pas manger halal. Pensons aussi à ces personnes agressées -en France- par des musulmans sous prétexte qu’elles mangeaient pendant la journée.
Il faut évoquer aussi la taqyya, puisque Mgr Lalanne évoque le “vrai dialogue”. En effet, la taqyya consiste à recourir au mensonge, à la dissimulation et s’il le faut à de faux témoignages et à de faux serments quand l’intérêt de l’Islam l’exige, ou tout simplement quand un avantage personnel se présente. Cela pose un sérieux problème dans les discussions avec les musulmans quand il est impossible de faire la part des choses et qu’une signature n’a aucune valeur. Comment alors envisager une relation de confiance avec un musulman ?
C’est dans ce diocèse que le coran avait été lu à l’église à l’occasion d’un mariage.