Denis Crouan écrit sur son site :
“Un Membre de notre Association Pro Liturgia a eu un échange de courrier avec le Chanoine Michel Wackenheim, Archiprêtre de la cathédrale de Strasbourg et responsable de la liturgie dans
son diocèse. Ce dernier proposait dans la revue “Signes d’aujourd’hui”, dont il est responsable, des “oraisons nouvelles” en doublure de celles du missel. La
personne qui a écrit au Chanoine Wachenheim a pris soin de rappeler que, selon l’enseignement de l’Eglise, personne n’a le droit de modifier les prières liturgiques… etc.
Réponse du Chanoine Wackenheim:
“Les [oraisons proposées dans “Signes d’Aujourd’hui”] sont des oraisons qui ont été (plus ou moins) autorisées par les évêques de France dans les années 80 et que nous publions parce
qu’elles sont attendues par de nombreux prêtres qui sont mal à l’aise avec les oraisons du Missel, souvent très – trop – proches de l’original latin. Mais vous avez raison: en droit, seules sont
autorisées officiellement les oraisons du Missel romain.”
La réponse du Chanoine de Strasbourg est éclairante et caractérise bien l’attitude de prêtres qui ne sont pas “mal à l’aise avec les oraions du Missel” mais plutôt mal à l’aise avec
l’enseignement de l’Eglise en général et la liturgie en particulier. Ces prêtres-là ont un mot d’ordre: on sait ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas mais dans le fond, on s’en f…
C’est, chez eux, une façon d’être dans un état de schisme qui ne dit pas son nom.”