Lu dans Le Progrès de Lyon :
“Décrite comme « hautement symbolique pour les chrétiens de Lyon » par le cardinal Barbarin, l’église du Bon-Pasteur, en plein cœur du 1er arrondissement de Lyon, n’est
plus que l’ombre d’elle-même. Délaissée par les fidèles depuis les années quatre-vingt, elle aura servi d’atelier et de lieu d’exposition aux étudiants de l’école des
Beaux-Arts (ENBA) jusqu’en 2008. Malgré leur engagement, ils n’ont jamais nettoyé les preuves de leur long passage, notamment de grands panneaux blancs situés dans la nef. Depuis,
l’église a été squattée, dégradée et « profanée », selon le père Michel Durand, qui officie sur les pentes depuis 2002. A présent, la question de la réhabilitation n’est
ni envisagée par le diocèse ni par la Ville. Comme unique réaction, celle-ci a annoncé l’envoi d’un courrier au curé, en août, pour interdire l’accès à l’édifice, « par mesure de
sécurité ». Bon Pasteur est toujours affectée au culte mais, à la grande tristesse du prêtre, est laissée à l’abandon.”