C’est ce qu’a déclaré l’abbé Francis Michel, curé de Thiberville, hier, lors de sa “dernière” messe avant la suspension menaçante promise par Mgr Christian Nourrichard. Une
dernière messe qui n’en est donc pas une. Le tribunal suprême de la signature apostolique, au Vatican , a en effet autorisé l’abbé Michel a exposer sur le fond ses
réclamations.
Hier, l’église de Thiberville était pleine à craquer. L’abbé Michel a dit à ses fidèles :
“Vous avez sans doute lu ou entendu à propos de notre sitution que Rome avait parlé, que l’affaire était réglée et que je devais quitter les lieux lundi. Mais le temps passe et il y a du nouveau.
Il n’est pas tout à fait exact de dire que Rome a parlé. Rome n’a pas fini de parler et va se pencher sur ma demande d’appel, non pas comme jusqu’à présent sur la forme, mais sur le fond,
c’est-à-dire sur la foi, sur la liturgie et sur vous mes frères.”
Sur la foi, sur la litrugie, sur la mission de l’Eglise à l’égard des fidèles baptisés, il y a effectivement des choses à dire… pour l’évêché d’Evreux. Mgr Nourrichard avait en effet interdit la communion sur la langue y compris
lors de la rare célébration selon la forme extraordinaire, supprimé de nombreuses
messes paroissiales à la Pentecôte pour que les fidèles
assistent à une messe “en mouvement“. La revue officielle du diocèse laisse gravement à désirer, tout comme le “nouveau” curé de Thiberville, qui préfère le syndicalisme à la piété. Oui, sur le fond, il y a des choses à dire.