Le ministre de la santé a proféré des abominations le 15 juin au Sénat, défendant l’avortement comme personne ne l’avait défendu avant
elle.
Riposte catholique demande à l’évêque d’Angers, d’où Mme Bachelot est originaire, de réagir, d’autant plus que Mgr Delmas est docteur en médecine et donc doublement qualifié pour répondre aux propos du ministre de la santé :
“Il était déjà pénible pour des catholiques de voir dans l’avortement un mal nécessaire, quand, dans l’immense majorité des cas, l’accueil des femmes en détresse suffirait à les aider à garder
leur bébé. Mais il faudrait à présent, pour le gouvernement, y voir un bien ! Cette banalisation du mal, proprement totalitaire, a, me semble-t-il, pour cause première le silence des
opposants à la culture de mort – et, en premier lieu, hélas, celui des évêques. C’est pourquoi, pour les innocents à naître ainsi assassinés une deuxième fois par le cynisme effarant
d’un ministre de la Santé (sic!), pour les fidèles désemparés, et même pour Mme Bachelot qui – j’ose en tout cas l’espérer pour elle – ne sait pas ce qu’elle dit, nous vous supplions,
Monseigneur, vous qui êtes son pasteur, de parler. Nous vous supplions de rappeler la réalité du “crime abominable” et son incompatibilité radicale avec une vie chrétienne.”