Le président de l’Académie pontificale pour la vie, Mgr Ignacio Carrasco de Paula, a annoncé au cours de la conférence inaugurale de la 18e Assemblée générale de cette institution la prochaine publication d’un « livre blanc » sur le problème de la stérilité, qui présentera notamment toutes les options qui existent en dehors de programmes de fécondation artificielle.
Comme on le sait (mais souvent cela n’est pas dit, notamment au cours du débat français sur les lois bioéthiques) l’Eglise a jugé non conforme à la loi de Dieu, et par conséquent au bien des époux et des enfants, toute assistance à la procréation qui élimine la fécondation au cours de l’acte conjugal, seul lieu véritablement digne de la conception d’un nouvel être humain. (Cela ne veut pas dire qu’un enfant conçu dans d’autres circonstances – viol, couple non stable, fécondation in vitro – n’est pas digne du respect dû à toute vie – c’est une autre question.)
Mgr Carrasco a souligné que les couples qui ont des difficultés à concevoir sont « toujours dirigés vers des structures où l’on a recours à des techniques artificielles » : « Personne ne se préoccupe d’offrir à ces couples d’autres centres où l’on guérit l’infertilité humaine, un champ d’études qui présente de grands développements. »
On cherche, a dit le président de l’APV, à ne pas perdre de temps en tentatives inutiles. Il a demandé aux membres de l’Académie de « lancer un défi contre cette mentalité », pour « rendre l’espérance » à ceux qui « ne veulent pas des techniques artificielles de procréation ».
L’APV n’entend pas s’intéresser à la procréation artificielle comme une solution acceptable au problème de la stérilité qui est au menu d’un de ses groupes de travail : on recherche au contraire de véritables voies thérapeutiques.
L’Assemblée de l’APV se déroule jusqu’à demain soir et s’intéressera aussi tout particulièrement au traumatisme post-avortement et aux banques de sang du cordon.