Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy, déclare :
“L’Église est peu présente dans les quartiers populaires. La population y est en grande majorité musulmane et les chrétiens y sont dispersés. Il faut soutenir ces communautés, leur donner
du courage“.
À la suite de ce constat, il a chargé un prêtre de constituer une équipe diocésaine de la pastorale des quartiers populaires, avec une dizaine de correspondants locaux. Objectif : fédérer les
présences d’Église existantes (catéchèse, ACE, JOC, pastorale des migrants, Secours catholique) et qui ne travaillaient pas ensemble jusque-là. Certaines personnes regrettent que ces quartiers n’aient bien souvent pas de curé dédié. C’est
un peu le problème : quand on voit la vidéo de cet évènement intitulé “Cités vivantes”, pastorale du “vivre ensemble”, où Notre-Seigneur
Jésus-Christ semble terriblement absent.
Dans son discours, Mgr Papin se montre plus porté vers un humanisme trop humain plutôt que vers une annonce de
la foi :
“ce qui fait une foi vivante, c’est le partage, c’est la solidarité, c’est le combat pour la justice ! Aimer Dieu ne va pas sans aimer les autres ; non pas aimer avec
de bons sentiments, mais aimer par des actes, concrètement.
[…] Mes amis, au cours de cette année, vous avez été invités à l’aide d’un petit livret à prendre la parole, à dire ce qu’était votre vie, vos difficultés, vos peurs, vos
souffrances : vous avez parlé du bruit, des bandes qui font le « rafu », des quartiers tristes, des entrées et des escaliers dégradés, de la violence, de la peur de sortir
le soir, du manque d’aires de jeux, des appartements trop petits, etc. Et vous avez parlé aussi de ce qui s’améliore et de ce qui se vit de bien : de la solidarité, de l’entraide, de la
convivialité entre familles d’origines et de religions différentes, des associations qui animent les quartiers, qui apportent un soutien et des conseils, des améliorations dans les logements, des
rénovations de quartiers, et aussi de vos espoirs d’une vie meilleure.
[…] C’est vrai qu’au cours de l’Histoire -et parfois encore aujourd’hui malheureusement- des personnes se battent entre elles au nom de leur religion. Agir ainsi est contraire à la foi en Dieu.
Au cœur de toutes les religions, il y a le respect de l’autre, la tolérance, l’aide que l’on doit apporter à celui qui est en difficulté, la construction d’un monde pacifique…
Croire en Dieu nous pousse à nous rencontrer, à développer des relations conviviales, fraternelles, à nous mettre ensemble pour améliorer la vie. Le nom de Dieu est un nom de paix !”
Mgr Papin connaît très mal le Coran… Le problème, c’est qu’il semble ignorer aussi l’Evangile de Jésus-Christ pour lui préférer un relativisme :
“Voilà la mission qui vous est confiée : vous mettre ensemble pour faire exister des communautés de croyants là où vous vivez et pour faire fleurir dans vos quartiers les fleurs de
l’amitié, du respect, de la tolérance, de la justice, de la solidarité et de la paix. Alors, votre foi ne sera pas morte. Elle sera une foi vivante !”
La foi naît du baptême et non du vivre-ensemble. L’homme ne se sauve pas seul, il a besoin de la grâce de Dieu, répandue par la Croix.