L’évêque d’Evry a rédigé un texte sur l’Europe, qui vaut son
pesant de cacahuètes. Le voici en intégralité :
“La semaine a été lourde…
Le nuage de cendres a encore voleté au-dessus de l’Europe.
La bourse s’effondre.
Les économies sont à la diète.
L’Angleterre hésite.
La Grèce manifeste…
Nous fêtons Robert Schuman.
Et l’Europe est malade…
Mais elle est en paix.
La paix humaine n’évite pas les drames. Certes.
La paix humaine n’évite pas les catastrophes. Certes.
Elle invite à la solidarité. Certes.
Mais l’Europe est en paix.
Nous pouvons légitimement, aujourd’hui,
nous interroger sur la nécessité de posséder une arme atomique,
car, à vue humaine, il n’y a pas d’ennemi réel (de toute façon, on ne lutte pas contre le terrorisme avec une bombe).
Car l’Europe est en paix.
Ce qui arrive invite à la réflexion et à l’action.
Certes, nous pouvons récriminer, manifester, demander…
nous pouvons clamer que la faute est celle des…
des banquiers, des politiques, des spéculateurs, des…
Mais ce qui est clair, c’est que nous vivons au-dessus de nos moyens,
un peu de dette fait marcher l’économie,
trop de dette la tue.
Une fois encore, la crise interroge notre mode de vie…
Je ne connais pas la recette,
Mais je sais que moi, vous, l’opinion publique nous devons changer…
Dans cette Europe qui est vivante
(il n’y a que les vivants qui vivent des crises)
Nous devons tous – par solidarité – apprendre la modération.”
L’Europe chrétienne ? de Saint Benoît ? des Saints Cyrille et Méthode ? de Ste Brigitte de Suède ? de Ste Catherine de Sienne ? de Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix ? Etonnez-vous après qu’avec
ce texte d’où Notre-Seigneur lui-même a été exclu, nos contemporains renient les racines chrétiennes de l’Europe.