Une proposition de loi visant à intégrer l’Islam au Concordat est toujours d’actualité.
Dans ce territoire qui n’était pas français lors du vote de la loi de séparation en 1905, les curés, prêtres et pasteurs touchent en moyenne 2 500 euros nets par
mois (2500€ pour un vicaire général, moins de la moitié de cette somme pour un prêtre), un évêque 4 200. À quoi s’ajoutent un logement de fonction. Au final, ce ne sont pas moins de 55 millions
d’euros qui sont alloués chaque année aux budgets des cultes alsaciens-mosellans.
Les imams, eux, ne touchent rien, ce qui a le dont d’irriter Mohamed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman. Il a
rappelé, en septembre dernier, que la proposition de loi visant l’intégration de l’islam au Concordat, présentée en juin 2006 par le député UMP de Moselle François
Grosdidier, était toujours d’actualité.
Cette demande est soutenue par l’évêque auxiliaire de Strasbourg, Mgr Christian Kratz, qui voit dans l’incorporation de l’islam au Concordat «un
moyen sérieux d’intégration des musulmans dans la République». Sic. Il n’explique pas pour autant les moyens qu’il compte mettre en oeuvre pour évangéliser ces musulmans.